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Bruno Fernandes a sollicité l’avis de Cristiano Ronaldo après l’intérêt d’Al-Hilal, avant de décider de rester à Manchester United. Les médias évoquaient une offre estimée à environ 115 millions d’euros et un salaire qui ferait de lui l’un des joueurs les mieux payés du football mondial. Fernandes a ensuite expliqué avoir discuté de la situation avec Ronaldo, qui évolue en Arabie Saoudite depuis deux ans.
Plus tôt dans la fenêtre des transferts, son avenir avait été scruté après des propos laissant entendre qu’il resterait à Old Trafford tant que le club avait besoin de lui. « Je sens que le club veut que je fasse partie de l’avenir, donc comme je l’ai dit, je ne veux pas être un joueur que le club ne veut pas avoir », avait-il déclaré. « Si pour une raison ils ne veulent pas de moi, j’irai, mais… »
Selon Fernandes, son agent avait engagé des discussions avec les responsables d’Al-Hilal sur une éventuelle offre lucrative vers l’Arabie Saoudite. Fernandes a également raconté que Ronaldo, désormais présent dans le paysage saoudien, lui avait donné son point de vue par l’intermédiaire d’un entraîneur qui l’avait accompagné à Al-Hilal il y a quelques années, Jorge Jesus. « La première chose qu’il m’a dite, c’était : Es-tu trop cher pour le club ? J’ai répondu : Il n’y a pas de joueurs trop chers pour ce club ! »
En fin de compte, Fernandes a refusé l’offre et s’est montré discret sur son avenir vis-à-vis des fans de United. Avec la fenêtre de janvier et la Coupe du Monde en ligne de mire, il a toutefois admis ne pas être certain que la porte soit définitivement fermée vers l’Arabie Saoudite. « Je ne sais pas. Pour le moment, personne ne m’a rien proposé. Si quelqu’un me disait, comme en été, nous reviendrons, personne ne me l’a dit. Je sais que Al-Hilal n’était probablement pas content de ce refus, mais j’accepte cela. » Il a aussi affirmé qu’il ne discuterait pas de son avenir avant la Coupe du Monde : « Je me sens bien ici. Je veux encore réaliser mes rêves. » D’ici là, il n’évoque rien avec personne et son agent connaît sa façon de travailler.
