La reprise de la NBA approche et cinq stars attireront les regards cette saison. Du Texas à la Californie, leur potentiel et leur trajectoire nourrissent les débats des fans et des observateurs.
COOPER FLAGG (Dallas) : un phénomène rare et déjà efficace
Le jeune ailier américain a marqué les esprits en NCAA avec Duke, affichant 19,9 points, 4,2 passes et 7,5 rebonds par match avec 48 % de réussite au tir, et il a été nommé MVP. Il est présenté comme la prochaine grande vedette de la ligue, dans la lignée de l’attente autour de LeBron James en 2003. À 18 ans et mesurant 2,06 m, Flagg est salué par son entraîneur Jason Kidd pour sa maturité et il est censé incarner le renouveau des Mavericks après le trade envoyé Luka Dončić vers les Lakers.
Aligné aux expérimentés champions Anthony Davis et Klay Thompson, Flagg est peut-être encore loin des clés des Mavericks. Toutefois, tous les regards seront braqués sur lui, en espérant même qu’une future rivalité avec le prodige français Victor Wembanyama puisse émerger au Texas.
ZION WILLIAMSON (New Orleans) : enfin une saison complète ?
Lors des six dernières années, le numéro un de la Draft 2019 a disputé une portion limitée des matches (environ 45 % des rencontres), mais il a démontré l’étendue de son talent avec une moyenne supérieure à 22 points et 24,6 points et 7,2 rebonds lors de la saison passée sur 30 matchs. Est-ce le moment où Williamson parviendra à enchaîner une saison complète ?
Après des pépins physiques récurrents, l’ailier-fort aspire à une première année entière d’affilée. Depuis mars, Williamson (25 ans, 1,98 m) a suivi un programme de prépa physique intensif, mêlant boxe et exercices sur un terrain de football américain, afin de gagner en explosivité et en endurance. Il a confié au media day fin septembre qu’il ne s’était pas senti aussi performant depuis ses années universitaires. Reste à voir si ces efforts se traduiront sur le terrain.
ALPEREN ENGÜN (Houston) : dans la continuité de son Euro bluffant
Le pivot turc sera attendu chez les Rockets après un EuroBasket remarqué avec la Turquie (21,6 points, 10,1 rebonds et 6,6 passes), où il a impressionné par sa palette offensive, sa vision du jeu et sa dureté défensive. Il a également démontré sa capacité à prendre le leadership d’une équipe et à porter le jeu lorsque nécessaire.
Surnommé « Baby Jokic » pour sa polyvalence et sa mobilité, Sengün (23 ans, 2,11 m) a connu sa première sélection All-Star en 2025 (19,1 points, 10,3 rebonds et 4,9 passes en moyenne la saison précédente). L’arrivée de Kevin Durant aux Rockets pourrait encore renforcer les ambitions de la franchise et offrir davantage d’opportunités au jeune Turc pour s’exprimer sur le terrain.
LUKA DONCIC (Los Angeles Lakers) : affûté comme jamais, un futur leader ?
Huit mois après son transfert inattendu chez les Lakers, l’été a été marqué par une transformation physique notable. Longtemps critiqué pour son poids et son hygiène de vie, le Slovène a adopté un régime sans gluten, un jeûne intermittent et une préparation spécifique pour affiner son mètre 98 après une série de débuts solides sous le maillot jaune et violet (28 points, 8 rebonds, 8 passes en moyenne en saison régulière).
Parallèlement à un EuroBasket stratosphérique — l’équipe a été éliminée en quarts par l’Allemagne, mais Dončić a été meilleur marqueur avec une moyenne de 34,7 points — il a aussi prolongé son contrat avec les Lakers pour trois années supplémentaires, d’un montant d’environ 152 millions d’euros. Cette stabilité nourrit les attentes autour de son statut de leader et de candidat MVP, et pourrait assurer l’avenir de l’équipe après les départs éventuels.
GIANNIS ANTETOKOUNMPO (Milwaukee) : la dernière danse chez les Bucks
Entre une médaille de bronze à l’Euro et des rumeurs de départ, le double MVP a vécu une pré-saison mouvementée. Giannis Antetokounmpo (30 ans, 2,11 m) a exprimé le désir de remporter une nouvelle bague de champion NBA après celle de 2021, alors que Milwaukee a été éliminé au premier tour des playoffs la saison dernière, privés de Damian Lillard, blessé et coupé cet été pour accueillir Myles Turner.
Selon ESPN, le Greak Freak s’interrogeait sur la capacité de son équipe à viser le titre, mais la direction a réaffirmé son intention de le garder. Les possibilités ne sont pas nombreuses compte tenu de son salaire (54,1 millions de dollars), les Knicks ayant été évoqués. Giannis pourrait toutefois attendre un début de saison solide avant de statuer, l’été prochain restant une option plausible si le club répond aux attentes.









