France
Dans un derby serré, plus marqué par le suspense que par la maîtrise du jeu, Chambéry est allé s’imposer à Bourgoin-Jallieu, sur le score de 12-13, et plonger le CSBJ dans les profondeurs du classement de Nationale. Le CSBJ espérait sortir de la zone rouge dans ce derby, mais les Berjalliens ont connu une septième défaite consécutive en championnat et vécu un entre-deux difficiles. Chambéry n’a pas eu à forcer pour signer sa cinquième victoire de la saison.
Le coup d’envoi a été animé, avec un en-avant sur réception d’Arruti qui a offert une première opportunité aux visiteurs d’imposer leur emprise dans les vingt-deux adverses. Moreno a suivi l’action; le ballon volleyé dans son propre en-but par Adrien Mallet a été aplati par l’ouvreur du SOC au départ de l’action. Le score passait alors à 0-7 à la 8e minute.
Les Berjalliens ont tenté de répondre, mais Chambéry a tenu bon dans les duels et dans les retournements de situation. Arruti a manqué une pénalité à vingt mètres des perches (11e). À la pause, Bourgoin passait en tête 9-7.
À la reprise, Arruti a redonné l’avantage à Bourgoin: 12-7 (42e). Le CSBJ n’a ensuite plus marqué et Chambéry a retrouvé de la vivacité dans ses lignes, sans toutefois creuser l’écart.
Moreno a inscrit deux pénalités en seconde période (54e et 71e) pour porter le score à 12-13. Le CSBJ a tenté de réagir dans les dernières minutes avec deux pénaltouches (73e, 76e) mais n’a pas réussi.
Après huit journées, Bourgoin reste lanterne rouge de Nationale. Les quinze jours qui suivent la reprise à Rouen promettent d’être longs pour les Berjalliens.
Robin Gascou, deuxième ligne et capitaine du CSBJ, a déclaré : « C’est rageant, on manque de précision en seconde période sur des zones importantes. On n’arrive pas à maîtriser les matches de bout en bout. On avait perdu notre engagement à Niort, on a retrouvé cette intensité. J’ai senti des joueurs qui avaient envie de tout manger. Le problème, c’est que pour être une bonne équipe, ce qu’est Chambéry aujourd’hui, il faut maîtriser ses matches de bout en bout. On n’en est pas encore capables. »
Cyril Villain, manager du SOC: « On ne maîtrise pas la première mi-temps, on commet trop d’erreurs, Bourgoin nous a mis beaucoup de pression. Le CSBJ est une belle équipe, qui n’a rien à faire à la dernière place. Je salue mes joueurs qui ont été capables de faire des choses beaucoup plus intéressantes en seconde mi-temps. On n’était pas là pour faire des figures de style mais pour être efficace et ramener une première victoire à l’extérieur. C’est chose faite. »
Stéphane Glas, manager du CSBJ: « C’est dur, ce soir… Dans ce qu’on a mis, sur les bases de ce sport, c’était beaucoup mieux. Après, c’est toujours les mêmes maux. On est beaucoup chez nous en seconde mi-temps, on a de très belles séquences défensives mais on perd trop de ballons en touche, trois, peut-être quatre en seconde période. Alors que ce sont des ballons qui doivent nous faire gagner des points, ou au moins des mètres. Je ne peux rien reprocher aux gars sur l’intensité de ce match, mais je ne vais pas les lâcher là-dessus dans les prochaines semaines. »
Moreno précieux face aux perches: Moreno a offert six points à son équipe (54e, 71e). Le CSBJ, en manque de confiance dans son jeu d’attaque et brouillon sur les pénaltouches, n’a pas réussi à revenir dans le match dans l’emballement final (73e, 76e).
Après huit journées, Bourgoin reste lanterne rouge de Nationale. Les quinze jours qui suivent la reprise à Rouen promettent d’être longs pour les Berjalliens.
