Au Parc des Princes, Strasbourg a livré une performance de caractère et a entretenu le suspense jusqu’au coup de sifflet final, avec un nul 3-3 face au PSG. Le PSG, affaibli par les blessures et une rotation dense, a ouvert le score par Bradley Barcola à la 6e minute. Strasbourg a répondu rapidement, et Panichelli a égalisé à la 26e sur un coup de casque issu d’un centre de Doué. Après la mi-temps, le Racing a pris l’avantage et menait 3-1 avant les remous qui ont suivi.
Le Racing a montré du caractère et un pressing soutenu, restant fidèle à ses principes et à une intensité qui a mis Paris en difficulté. L’entraîneur strasbourgeois, Liam Rosenior, a salué la discipline et la compréhension tactique de son groupe, évoquant une adaptation et un pressing efficaces. Il a ajouté que l’équipe affrontait la meilleure formation et les meilleurs éléments du moment, et que mener 3-1 pouvait être décevant mais restait positif et mérité. Rosenior a confié être fier de ses joueurs, et particulièrement de la manière dont Panichelli et les jeunes participent à ce début de saison.
Parmi les acteurs, Panichelli a lancé le festival strasbourgeois: l’Argentin, arrivé sur le Rhin sans passer par les phases supérieures, a pris à bras le corps la défense parisienne et a souvent été l’étincelle. Le retour par un tir claqué et une reprise efficace après un mauvais repositionnement de Beraldo a été l’un des mèches de la soirée, et l’entraîneur a qualifié l’un des toques de Panichelli comme l’une des plus belles de la rencontre. Barco, de son côté, a joué un rôle clé au milieu et a livré une passe décisive pour le troisième but de Moreira, après une belle louche au‑dessus de Hernandez.
Une équipe de bambins, mais performante. Barco (21 ans), Ouattara (19), Høgsberg (19), El Mourabet (20), Penders (20) et Moreira (21) font partie d’un des jeunes onze les plus performants du championnat. Strasbourg avance avec conviction, malgré un effetif encore en apprentissage, et montre qu’il peut tenir tête aux grosses cylindrées. L’entraîneur insiste sur l’objectif du prochain match et sur la capacité du groupe à rester compétitif à chaque sortie.
À l’échelle du championnat, l’idée de viser plus haut que le milieu de tableau se profile, mais le discours officiel reste simple: l’objectif est le prochain rendez‑vous. Le visage de l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, et l’admiration affichée pour cette jeunesse, témoignent d’un match qui a laissé des enseignements pour les deux clubs. Le match retour, prévu début février 2026, promet déjà d’être un nouvel épisode de ce duel entre Paris et Strasbourg.









