Le dossier Adrien Rabiot refait surface autour de la trêve internationale d’octobre. Convoqué par Didier Deschamps, le milieu a disputé 70 minutes contre l’Azerbaïdjan et a inscrit un but avant d’être laissé sur le banc face à l’Islande. Le sélectionneur avait laissé entendre que le joueur n’était pas au mieux, évoquant un coup reçu qui n’aurait pas permis d’être pleinement opérationnel.

Du côté de l’AC Milan, les médecins ont annoncé une lésion au muscle soléaire (mollet) après des examens complémentaires. Le diagnostic a été posé après analyses et imagerie, et le club milanais prévoit une réévaluation dans une dizaine de jours. Plusieurs médias italiens évoquent une absence d’environ un mois.
Cette situation provoque l’agacement des Rossoneri. Le club se pose des questions sur la logique du déplacement en Islande et sur la communication autour de l’incident. Il affirme que le staff tricolore a minimisé la gravité du pépin et qu’il aurait fallu mieux gérer le cas avant le départ.
La Gazzetta dello Sport évoque ce sujet et décrit le récit de la visite à Milanello et l’IRM effectuée. Elle précise que Deschamps a décidé de maintenir Rabiot sur le banc pour le deuxième match sans le renvoyer chez lui comme Mbappé lors d’un duel similaire. Le journal souligne que ces choix alimentent les critiques sur la gestion des sélections vis-à-vis des joueurs milanais.
Le joueur souhaite revenir rapidement sur le terrain, mais Milan préfère prendre des précautions et privilégier le rétablissement complet. Le Corriere dello Sport partage ce point de vue et déplore une approche jugée trop légère des sélections, citant aussi Christian Pulisic blessé avec les États-Unis comme exemple.
Cette polémique rejoint les tensions entre le club et l’équipe nationale et alimente les discussions après les affaires entourant le PSG et le Real Madrid.









