Pendant la trêve internationale, Manchester United a été au cœur d’un flot d’informations, entre spéculations sur un éventuel rachat et actualités liées à l’immobilier autour d’un nouveau stade de 100 000 places. La valorisation boursière du club s’est manifestement envolée, l’action évoluant autour de 16,78 € en début de séance à New York, contre environ 14,17 € la semaine précédente. Avec 172 millions d’actions en circulation, cela représente une hausse de valeur globale d’environ 460 millions d’euros en une semaine, un mouvement favorable pour les actionnaires majeurs, les Glazers et Sir Jim Ratcliffe.
Le panorama des propriétaires montre que Ratcliffe et les Glazers n’apparaissent pas comme une menace immédiate pour Ruben Amorim, malgré des débuts mitigés sur le banc des Red Devils : Amorim n’a remporté que 20 victoires en 50 matches disputés à United.
La semaine a aussi mis en lumière l’évolution des participations: la valeur de la participation de Ratcliffe a augmenté d’environ 133,4 millions d’euros et celle des Glazers d’environ 225,4 millions d’euros, grâce à la hausse des cours pendant cette période sans match pour United.
Par ailleurs, United poursuit un ambitieux projet d’infrastructure moderne, soutenu par les autorités locales, renforcé par une croissance commerciale continue et par un intérêt persistant des investisseurs, ce qui contribue à accroître la valeur globale du club.
Dans le même temps, Sky a réduit le prix de son pack Essential TV et Sky Sports à l’approche de la saison 2025/26, générant une économie d’environ 391 millions d’euros pour les abonnés et offrant plus de 1 400 matches en direct en Premier League, en EFL et au-delà.
Sur le plan sportif et managérial, il apparaît que Amorim mérite probablement davantage de temps. Beaucoup de propriétaires ne sont pas aussi patients que les Glazers et Ratcliffe, ce qui leur permet d’envisager une marge pour Amorim et sa première confrontation avec Liverpool.
Une défaite lourde à Anfield n’aiderait pas Amorim, mais une défaite ordinaire face au champion en titre n’aurait pas nécessairement d’incidence sur son avenir à United. Pour les supporters, il n’existe pas de match sans enjeu à Anfield, mais Amorim avait déjà été battu par Grimsby Town plus tôt dans la saison et il s’en est sorti, ce qui suggère qu’il saura gérer une défaite contre Liverpool.
Le parallèle avec Arne Slot se dessine: après trois défaites consécutives, Slot semble peut-être plus sous pression que Amorim, même si aucune remise en question de son poste n’est à l’ordre du jour. Slot devra démontrer sa capacité à réagir et à intégrer rapidement les renforts estivaux, tandis qu’Amorim continue de travailler pour faire progresser son groupe.
Certains commentateurs évoquent les 450 millions de livres dépensés par Liverpool cet été, soit environ 522 millions d’euros; Slot rappelle aussi les 300 millions de livres encaissés lors des ventes estivales. Liverpool a poursuivi une politique d’investissements soutenus et l’actualité autour des transferts demeure au cœur des discussions.









