Australie
La nageuse australienne Ariarne Titmus, championne olympique de natation et détentrice de quatre médailles d’or, a annoncé sa retraite jeudi 18 octobre. Elle avait fait une pause depuis les Jeux de Paris, mais avait préalablement indiqué envisager un retour pour Los Angeles 2028.
« Une décision difficile, vraiment difficile, mais dont je suis très heureuse », a-t-elle confié dans une vidéo publiée sur son compte Instagram. « J’ai toujours aimé la natation, c’est ma passion depuis que je suis petite. Mais je pense que cette pause m’a permis de réaliser que certaines choses dans ma vie qui ont toujours été importantes pour moi le sont désormais un peu plus que la natation, et ça me va », a-t-elle ajouté.
Elle avait remporté l’or du 400 m nage libre lors des Jeux de Tokyo et de Paris, battant à chaque fois la star des bassins Katie Ledecky dans ce qui a été qualifié de « courses du siècle ». Surnommée « Terminator », Titmus avait perdu son record du monde du 400 m plus tôt cette année, mais demeure la femme la plus rapide de tous les temps sur 200 m.
« Tu vas nous manquer », a réagi Ledecky après l’annonce, tandis que Summer McIntosh a déclaré : « Tu vas nous manquer ». Titmus a confié ne jamais avoir pensé que ses derniers Jeux seraient à Paris et, sachant ce qu’elle sait maintenant, qu’elle aurait aimé profiter un peu plus de cette dernière course.
Avant Paris, elle avait subi une intervention chirurgicale pour retirer une tumeur ovarienne bénigne et avait évoqué être « vraiment bouleversée » par cette alerte médicale. « Mais je pense qu’en me penchant davantage sur ces problèmes de santé, j’ai vraiment dû faire une introspection et réfléchir à ce qui était le plus important pour moi, au-delà de la natation », a expliqué la nageuse australienne.
Titmus prend sa retraite avec un total de 33 médailles internationales, dont huit aux Jeux olympiques, neuf en championnats du monde et huit aux Jeux du Commonwealth. Kaylee McKeown, quintuple médaillée d’or olympique, a déclaré : « Tu es incroyable. C’est un privilège d’avoir pu côtoyer une légende vivante de ce sport ».
