Le PSG paie le prix fort de son calendrier surchargé, avec plusieurs titulaires indisponibles dès le début de la saison. Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Bradley Barcola, Joao Neves et Marquinhos manquent à l’appel, et la liste s’allonge au fil des rendez-vous. Cette situation pèse sur la régularité et l’efficacité du collectif. Elle illustre aussi la charge physique imposée par des déplacements et des matches enchaînés.
Le club a enchaîné les matches avec une part importante de son effectif « type » indisponible, ce qui pèse sur les performances et les rotations. Cette réalité renforce l’impression d’une saison difficile dès les premiers mois. Les absences successives compromettent l’équilibre du groupe et les résultats immédiats.
Fin septembre, la Fifpro, le syndicat des joueurs, avait tiré la sonnette d’alarme sur les cadences imposées, notamment pour les internationaux évoluant dans les grands clubs. Le PSG était cité comme exemple, avec une coupure estivale raccourcie et un nombre élevé de matches pour certains cadres. Cette situation alimente les inquiétudes sur la durabilité des effectifs.
La contrepartie de ce parcours prolongé, c’est que certains clubs qui vont loin dans toutes les compétitions ne bénéficient pas d’un allègement du calendrier par les instances. La Coupe du monde des clubs, disputée aux États‑Unis, a prolongé la saison jusqu’à la mi-juillet et a alimenté les critiques sur le calendrier. Pour le PSG, cette réalité a été perçue comme un fardeau supplémentaire et une contrainte majeure.
Le PSG aurait sans doute préféré s’en passer, mais il faut aussi rappeler que le club est entré dans une logique de compétitions qui s’étire chaque année, sans garantie de répit.
Le PSG, ce sera encore pire en 2029
Le pire, c’est que la situation ne semble pas prête de s’arranger. La FIFA explore un nouveau format de la Coupe du monde des clubs pour 2029, et l’édition pourrait se dérouler en Europe avec 48 formations au programme.
Le principe serait d’augmenter le nombre de matches à disputer (104 rencontres contre 64 aujourd’hui) et d’élargir le plateau pour accueillir davantage de clubs européens, alors que la règle actuelle n’autorise que deux représentants par pays. Des cadors comme Liverpool, le Barça, Arsenal ou l’AC Milan pourraient alors figurer sur le même tableau que les clubs émergents.
Pour le PSG, cette perspective est particulièrement problématique. Avec un format à 48 équipes, le nombre de matches à disputer pourrait grimper, notamment pour les vainqueurs de compétitions majeures comme la Ligue des champions. Si l’édition 2029 se déroule en Europe et que le PSG reste vainqueur de la Ligue des champions 2024-2025, le club pourrait se retrouver en position de qualification automatique et n’aurait pas à s’en priver.










