Le Britannique Liam Broady, classé 488e à l’ATP et tête de série numéro 1 des Internationaux à Vabre, joue désormais son avenir sur des tournois comme Rodez afin de viser Roland-Garros 2026. Après des blessures qui l’ont ralenti dans le classement, il cherche à glaner des points et à retrouver un niveau compétitif. Broady arrive à Rodez en favori sur le papier et nourrit l’espoir de profiter d’un moment favorable pour enchaîner les résultats. Son parcours récent donne une lueur d’espoir, même si le chemin demeure ardu.
Après avoir culminé à la 93e place ATP en 2023 et avoir remporté deux tours à Wimbledon, dont une victoire contre Casper Ruud, il a aussi représenté la Grande-Bretagne aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Mais la trajectoire a été bouleversée par les blessures. Début 2024, il s’est fracturé la cheville alors qu’il évoluait dans le top 100. À son retour, il s’est également déchiré un ligament du coude, un double coup dur qui a retardé son retour.
Sur le plan mental, la période a été difficile à gérer, reconnaît-il. Il raconte avoir livré le meilleur tennis de sa vie avant les blessures et avoir douté de sa capacité à revenir. « Quand on approche les 30 ans, on se demande parfois si c’est trop tard », confie-t-il. Mais il a choisi de persévérer et de tenter d’améliorer son classement.
Son objectif est clair : disputer les qualifications de Roland-Garros l’an prochain, soit pour 2026. « Faire les qualifications de Roland-Garros l’an prochain », affirme-t-il, avec la volonté de démontrer qu’il peut regagner le niveau qui était le sien. Ses dernières semaines lui donnent raison : deux titres à Budapest, dont le dernier remporté il y a un peu plus d’une semaine, et des performances en progression sur des tournois similaires à Rodez.
À Rodez, Broady s’avance en tant que l’un des favoris sur le papier et ne cache pas son envie de gagner. « Je préfère être la tête de série n°1, c’est plus difficile de gagner quand on ne fait pas partie des favoris », explique-t-il. Il souligne aussi son plaisir de jouer en France, saluant l’accueil des organisateurs et la qualité des surfaces indoor, qu’il apprécie particulièrement.
Pour l’immédiat, il se rendra en région parisienne la semaine suivante, mais Rodez demeure son premier test. Le Britannique affrontera un adversaire plus jeune dès le premier tour, rappelant ses affrontements contre des joueurs de 16 ou 20 ans lors de ses sorties récentes. « J’ai encore l’expérience nécessaire pour rester concentré et choisir le bon moment pour frapper », résume-t-il. Sa forme actuelle et sa confiance retrouvée nourrissent l’espoir d’un retour au plus haut niveau après une période marquée par les blessures.









