France
À la veille du déplacement à Metz en Ligue 1, Roberto De Zerbi, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, réclame un dernier gros effort des joueurs avant la trêve. Le match est programmé samedi à 17 heures et Metz a souvent perdu des matches sur la fin des rencontres. Pour l’emporter à l’extérieur, il faudra être percutant en attaque et exploiter au mieux les occasions. Le groupe se sent bien, mais un peu fatigué après un mois de septembre intense. Le premier entraînement de Leonardo Balerdi a eu lieu aujourd’hui; sa participation dépendra de son état. La blessure de Facundo Medina demeure le seul point négatif de cette période. De Zerbi espère récupérer Hamed Junior Traoré et Geoffrey Kondogbia après la trêve, d’ici la semaine prochaine ou avant Le Havre.
Comment gérez-vous votre effectif ? Mon turn‑over sert justement à éviter de surcharger certains joueurs. La saison sera longue et chaque match sera important. Pour certains éléments, il faut investir en amont afin d’améliorer la condition physique et morale, afin de rebooster leur confiance. Je fais l’effort de parler et de soutenir les joueurs au quotidien. Quand leur rendement baisse ou qu’un risque de blessure se profile, je les remplace. L’absence de Traoré nous pèse un peu. Angel Gomes a occupé un poste contre l’Ajax, mais ce choix peut être discutable: j’attends de mieux évaluer les options. Balerdi devait jouer, mais il n’était pas à 100 %. Nous adaptons l’équipe au type de match et à leur succession; nous devons pouvoir compter sur tout le monde.
« Gouiri ne doit pas vous écouter vous, mais moi », rappelle l’entraîneur. Comment va Amine Gouiri, toujours muet en compétition ? Il est en forme et reste serein. Il sait qu’il peut jouer et entrer en jeu sans se mettre une pression inutile. Il ne doit pas se préoccuper; il doit écouter l’entraîneur. Gouiri possède des qualités différentes, aime jouer et faire jouer les autres. Son utilisation dépend de la physionomie du match: titulaire ou remplaçant, l’apport et la contribution doivent rester constants.
Et pour Arthur Vermeeren ? Il représente le présent et l’avenir du club: il est fort et possède une marge de progression importante. Il doit devenir le leader dans son entourage, gagner en assurance en dehors du terrain et dans le vestiaire afin d’améliorer son rendement sur le terrain. Rongier et Rabiot apportent leur expérience, et nous avons recruté des milieux forts avec des profils différents. Les attentes sont élevées et chacun doit prouver jour après jour ce qu’il mérite. Après une série de victoires, on aurait pu croire que c’était le PSG B ou C, mais d’autres équipes ont démontré leur qualité en battant des prétendants, ce qui incite à rester concentré.
Quelle sera la clé à Metz ? Ce seront des matches différents, contre des adversaires plus fermés, physiques et capables de partir vite en contre. Toutes les équipes souffrent, et nous aussi, car nous visons d’être grands, ce que nous ne sommes pas encore pleinement. Il faut apprendre à lutter et à combiner nos qualités avec celles de l’adversaire.
Vermeeren: « Tout donner pour me montrer ». Arthur Vermeeren raconte que son arrivée a été rapide en fin de mercato et qu’il a ensuite eu besoin d’un temps d’adaptation pour comprendre le style de l’entraîneur, gagner en confiance et se sentir bien dans l’équipe et le jeu. Il a dû patienter avant de se distinguer; le rendez-vous contre l’Ajax mardi lui a permis de confirmer son adaptation. Avant cet été, il avait été sollicité et avait trouvé rassurant d’avoir la confiance du coach et de Medhi Benatia, ce qui l’a convaincu de venir. Concernant l’option d’achat, il ne sait pas encore s’il est obligatoire; il a aussi discuté avec son avocat. Quoi qu’il en soit, il donnera tout sur le terrain et le reste suivra.
