France
Roland Bertranne, figure majeure du XV de France des années 70 et surnommé le Petit taureau furieux, est décédé à l’âge de 75 ans. Sa disparition éclaire une époque faste du rugby et son rôle dans le Grand Chelem de 1977 demeure gravé dans l’histoire du XV de France. Sa carrière et son esprit d’équipe ont marqué le public comme ses coéquipiers, et plusieurs anciens partenaires du grand chelem lui rendent hommage aujourd’hui.
Jean-Michel Aguirre se remémore un joueur dont la détermination semblait sans faille; il le décrit comme l’archétype du joueur collectif, capable de tout donner pour le groupe et sans jamais laisser transparaître le doute. Cette image est partagée par ceux qui ont connu Bertranne tant en sélection qu’en club, et qui se souviennent d’un homme discret mais lumineux au sein du groupe.
Jean-Pierre Romeu confie l’avoir vu il y a quelques semaines et avoir constaté qu’il traversait une période difficile; Bertranne était un joueur robuste, techniquement très bon et un défenseur redoutable. Avec lui, les moments forts alternaient avec des souvenirs plus difficiles, et il avait disputé 46 matchs consécutifs sans être remplacé; Roger Couderc l’appelait le Taureau furieux, un surnom qui reflète son tempérament.
Jean-Claude Skrela évoque une belle personne de compagnie: chaleureux et concentré, il apportait toujours une atmosphère positive au sein du groupe. Sur le terrain, il se distinguait par son tempérament et sa détermination, incarnant ce que l’on appelait un petit taureau furieux, une image qui perdure dans les mémoires des anciens et des supporters.
François Sangalli rappelle qu’il était vraiment exceptionnel: toujours de bonne humeur, agréable et redoutable sur le terrain. Son palmarès témoigne de son niveau et de son influence dans l’équipe du XV de France, notamment à Bagnère, où il partageait le beau rugby avec ses coéquipiers.
Gérard Cholley se souvient d’un ami cher et évoque la peine qui accompagne sa disparition: Roland était un garçon charmant, parfois bruyant mais toujours heureux, avec qui il a partagé de nombreuses années et des moments sur le terrain comme à l’entraînement. Ils avaient même fait partie du comité de sélection; des souvenirs de golf et de complicité demeurent. Les nouvelles récentes sur sa santé et son absence pesante rappellent qu’il était aimé de tous, et perdre un ami est une douleur difficile à accepter.
