Composé chez les hommes de Bruno Armirail, Rémi Cavagna et Thibault Guernalec, et chez les femmes de Juliette Labous, Cédrine Kerbaol et Marion Borras, le relais mixte français est devenu jeudi champion d’Europe à Étoile-sur-Rhône (Drôme). C’est la deuxième fois que les Bleus décrochent ce titre, après Emmen en 2023 et après la médaille d’argent sur le contre-la-montre par équipes mixte des Mondiaux à Kigali.
Le final a été haletant : la France, qui avait terminé avant l’Italie, attendait l’arrivée des dernières concurrentes ; Vittoria Guazzini et Federica Venturelli ont franchi la ligne 7 secondes plus tard (47’49 ») derrière les Bleus (48’22 »). Troisième des Mondiaux, la Suisse est montée sur le podium à 48’22 » malgré la présence de Marlen Reusser, championne d’Europe et du monde en individuel.
Küng a crevé et dû changer de vélo
Armirail, Cavagna et Guernalec ont effectué les 20 premiers kilomètres du parcours et n’étaient devancés que par le trio italien composé de Lorenzo Milesi, Filippo Ganna et Marco Frigo. L’écart était de 23 secondes en faveur des Italiens. Juliette Labous, Cédrine Kerbaol et Marion Borras ont ensuite pris le relais chez les femmes et démarré plus vite que les Italiennes.
Ce qui leur a permis de combler près de 10 secondes au premier intermédiaire, 6 au deuxième à 6 km de l’arrivée. Labous et Kerbaol – Borras s’est retirée peu avant la montée finale – ont été plus rapides que le duo Guazzini-Venturelli, rapidement lâché par Elena Cecchini. Le scénario de 2023 s’est répété : la France avait devancé l’Italie de 4 secondes après avoir été en retard de plus de 20 secondes lors du relais masculin.
Comme fin septembre au Rwanda, la Suisse a été plombée durant le parcours. À Kigali, Reusser avait connu un problème mécanique. Dans la Drôme, c’est Stefan Küng qui a été victime d’une crevaison et a dû changer de vélo, ce qui a plombé tout espoir de titre européen.









