Rennes-Lens : Thauvin Lepaul Gradit Beye tops flops

Rennes-Lens : Thauvin Lepaul Gradit Beye tops flops

En clôture de la 6e journée, Rennes et Lens se séparent sur un nul 0-0; découvrez les tops et flops selon la rédaction. Thauvin, Lepaul et Gradit en lumière.

France

En clôture de la 6e journée de Ligue 1, le Stade Rennais et Lens ont partagé les points au Roazhon Park sur un nul 0-0. Voici les axes qui ont plu et ceux qui ont déçu la rédaction du Figaro, recontextualisés pour vous.

Top

Florian Thauvin, le dragster

Depuis son retour en France et son arrivée à Lens, le champion du monde 2018 montre qu’il est bien plus qu’un renfort: déterminé, précis dans ses interventions et capable de faire basculer les moments clés. Sa palette technique demeure large et, lors du match, il a mené le tempo de l’attaque nordiste avec une activité soutenue. Près de 70 ballons touchés, environ 70 % de passes réussies et sept occasions créées illustrent son influence.

Le meneur de jeu lensois demeure une pièce centrale du dispositif et demeure indispensable pour l’efficacité offensive de l’équipe.

Estéban Lepaul, pur n°9

Autre figure majeure, Lepaul impressionne par un style différent. Arrivé de Angers pour 15 M€, l’avant-centre de 25 ans a mis en relief l’intégralité de ses qualités de buteur, alias « renard des surfaces ». Son acrobatique ciseau en fin de match a été arrêté par la main ferme de Brice Samba. En dehors de cette action spectaculaire, l’ancien attaquant du SCO a tenté trois tirs lors de la rencontre, installant une présence permanente devant la défense adverse.

Son apport et son sens du but restent des éléments clés pour Rennes dans ce début de saison.

L’abnégation nordiste

Ils n’ont rien lâché. Rapidement réduits à 10 après l’expulsion précoce de Jonathan Gradit (1e), les Lensois ont été galvanisés et ont crânement joué leur chance. En infériorité numérique, ils ont construit les meilleures phases offensives de la première période et démontré une solidité dans l’effort collectif, laissant penser que Lens pouvait encore prendre le dessus une fois le match rééquilibré.

Depuis la reprise du championnat, le RCL apparaît cohérent et prometteur, capable de rebondir malgré l’adversité.

Flops

48 secondes et « merci au revoir » Gradit

Le tournant du match survient moins d’une minute après le coup d’envoi: sur une passe en profondeur, Gradit commet une faute qui vaut un carton rouge direct à la toute première action. Lens se retrouve en dénouement difficile et doit évoluer en infériorité pendant 90 minutes. Cette sortie rapide inscrit Gradit parmi les cas les plus précoces d’expulsion en Ligue 1.

Le Stade Rennais d Habib Beye complètement lisible

Le bilan de l’entraîneur rennais est sujet à questionnement: résultats inconstants, jeu encore hésitant et choix techniques qui peinent à s’imposer. Le remplacement d’un milieu de terrain par un profil offensif a suscité des interrogations sur la valeur ajoutée et l’impact sur l’entre-jeu, alors que Lens a su en profiter pour prendre l’initiative dans certaines phases du match. Globalement, les décisions d’Habib Beye donnent une impression d’opacité qui a laissé la défense bretonne en difficulté face aux attaques lensois.

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