Le pilote ariégeois Alexandre Munoz, âgé de 16 ans, est devenu champion de France de Formule 4 sur le circuit Bugatti, au Mans, ce week-end, et il a assuré le titre avant la dernière épreuve prévue dimanche.
Après la victoire de Malo Bolliet dans la course 2 sur le Bugatti, Munoz a pris le départ de la finale en cinquième position (sixième lors de la première manche). En observateur attentif du classement, le calculateur de la série indiquait alors qu’il ne pouvait plus être rattrapé au général par les points. Munoz a toutefois signé le meilleur tour de la course 2, ajoutant un point précieux et renforçant son avance.
En restant devant son adversaire direct, Jules Roussel, lors des deux manches, le titre s’est concrétisé de manière logique et réfléchie.
Le titre s’impose
À la descente de sa Ligier, casque retiré, les larmes coulaient sur le visage du jeune pilote. Son entourage – sa famille et ses proches – partageait une émotion intense sur place, consciente que ce sacre marquait une étape majeure de sa carrière.
Munoz a confié que l’objectif était atteint et que la journée récompenserait les efforts consentis, notamment le choix de quitter le domicile familial pour poursuivre ses études et sa progression sportive. Il a aussi évoqué le souhait de prendre plaisir lors de la dernière course du week-end et de faire plaisir à son entourage.
Une lignée à suivre
Autour de lui, les regards se sont tournés vers ceux qui l’ont entouré cette saison: les mécaniciens de la FFSA Academy et le président de la Ligue Occitanie-Pyrénées, Michel Vergnes, ont chaleureusement félicité Munoz. Vergnes a rappelé l’histoire du championnat en évoquant les noms d’Olivier Pla (2007) puis d’Alexandre Baron (2012) et a salué l’émergence d’un jeune espoir de 16 ans.
Dimanche, une ultime confrontation réunira les trente pilotes de la promotion 2025. Pour Munoz, l’objectif sera désormais de conclure son année sur une note positive et de poursuivre son chemin vers les prochaines échéances.









