La finale du rugby féminin à Twickenham entre l’Angleterre et le Canada pourrait battre un record d’affluence, avec 82 000 spectateurs attendus.

Comme face à la France, les Red Roses bénéficieront du soutien massif d’un stade acquis à leur cause. Le camp canadien a voulu se préparer à cet environnement aussi dense que bruyant cette semaine.
Pour ne pas être déstabilisés par ce climat sonore, l’entraîneur français Kevin Rouet a organisé une séance particulière en début de semaine. Asia Hogan-Rochester, ailier, explique : « On sait que cela va faire beaucoup de bruit et qu’on va avoir du mal à s’entendre entre nous. On s’est entraînées avec les casques et les écouteurs pour se mettre en situation et se concentrer sur notre communication. »
L’impatience est palpable et partagée par le sélectionneur canadien : « Il nous tarde d’être sur le terrain demain… Enfin, dans trois jours. Je suis pressé ! », a confié le natif de Colombes, passé par l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers de Bordeaux avant d’émigrer au Québec en 2009, alors qu’il avait 22 ans.
Reste à voir si les Canadiennes sauront gérer le climat et le bruit du stade pour contrer le soutien massif à domicile.









