Collazo: pas de sanction collective après les débordements à Perpignan

Collazo: pas de sanction collective après les débordements à Perpignan

Patrice Collazo affirme qu’une suspension de terrain serait injuste après l’intrusion d’un supporter catalan lors du match Perpignan–Racing; il insiste sur la responsabilité du staff et des joueurs.

France

Patrice Collazo, manager du Racing 92, est revenu sur l’incident impliquant un supporter catalan à Perpignan à l’issue de la rencontre USAP-Racing. Il souligne que la sécurité est intervenue rapidement lorsque l’individu a pénétré sur la pelouse et que des bières ont été projetées sur les protagonistes, mais que l’épisode demeure isolé et ne doit pas entraîner une sanction pour le staff et les joueurs du club visiteur.

Patrice Collazo, samedi, lors de la victoire du Racing face à Perpignan.
Patrice Collazo, samedi, lors de la victoire du Racing face à Perpignan.

Samedi soir, en fin de seconde période, le match Perpignan – Racing s’est conclu sur le score de 15-28. Deux bousculades entre joueurs près de la touche ont été sanctionnées par des cartons jaunes (Fabien Sanconnie et Noé Della Schiava), et un supporter catalan est entré sur la pelouse tandis que d’autres lançaient de la bière sur les belligérants.

Pour l’intrusion, l’USAP, déjà en difficulté en ce début de saison, pourrait être sanctionnée d’un ou plusieurs matches à huis clos. En parallèle, des incidents similaires avaient donné lieu, en juin lors du barrage entre Grenoble et Perpignan, à une suspension de terrain pour une rencontre et une amende de 25 000 euros.

Interrogé ce mercredi en conférence, Patrice Collazo a d’abord, sur le ton de l’humour, déclaré : « qu’en voyant cette personne entrer sur le terrain, j’ai plus eu peur pour elle que pour mes joueurs ». Puis il a ajouté : « on ne peut pas sanctionner un club pour les agissements d’une seule personne. Je pense surtout au staff, à Franck Azéma, aux joueurs. Ils ne peuvent pas être responsables à cent pour cent de la bêtise humaine d’une personne. C’est pour ça qu’une suspension de terrain ne me paraîtrait pas juste. On n’est pas sur un dérapage collectif, et l’intrus a vite été maîtrisé. Les jets de bière ? Ça ne m’a pas choqué plus que ça. »

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