Royaume-Uni, Espagne
La situation d’Aston Villa en ce début de saison s’assombrit et pourrait accélérer le départ de Monchi, le directeur des transferts. Arrivé il y a deux ans en tant que « président des opérations footballistiques », Monchi, dont le vrai nom est Ramon Rodriguez Verdejo, a été un pilier du projet d’Unai Emery. Sous leur houlette, Villa s’est qualifiée pour la Ligue des Champions en 2024 puis a atteint les quarts de finale la saison dernière.
Sur le plan du mercato, le bilan est contrasté. Le club a surtout dégagé près de 151 millions d’euros grâce à des ventes comme Jhon Duran, Jacob Ramsey et Jaden Philogene. En parallèle, Villa a dépensé largement sur Amadou Onana, Ian Maatsen et Donyell Malen, sans qu’aucun de ces joueurs ne s’impose durablement comme titulaire.
Cet été, Villa a été freiné par les règles de dépense de l’UEFA. Le club n’a pu réaliser que deux signatures permanentes, Evann Guessand et Marco Bizot, tandis que Victor Lindelöf devenait libre. Le coût total oscille autour de 35 millions d’euros.
La masse salariale a aussi grimpé, en partie parce que Villa a hérité de joueurs bien rémunérés que Emery ne retenait pas forcément, comme Philippe Coutinho, Leander Dendoncker et Diego Carlos. Cela pèse sur le budget et complexifie le recrutement.
Monchi, 57 ans, continue de revenir régulièrement en Espagne lorsque le planning de Villa le permet et demeure une figure respectée en Liga grâce à ses passages à Séville, où il a remporté dix trophées majeurs.
Pour Emery et ses joueurs, le prochain rendez-vous européen s’annonce crucial : Villa cherchera sa première victoire de la saison toutes compétitions confondues face à Bologne en Europa League jeudi.
