France
Le derby de Fédérale 3 entre Pont-du-Casse et Nérac s’est conclu par une victoire des Pont-du-Casse. Après le coup de sifflet final, les regards se portent sur les réactions des acteurs des deux camps et sur ce que montre cette rencontre en termes de personnalité et de progression.
Patrick Diniz, entraîneur des avants de Pont-du-Casse, a estimé que ce n’était pas la meilleure équipe qui avait gagné. Selon lui, ce derby a mis en évidence que Nérac était la meilleure équipe sur le terrain ce jour-là. Il a ajouté que les visiteurs ont démontré ce que signifie mettre des valeurs dans un match à l’extérieur, et que Pont-du-Casse avait laissé plusieurs boulevards à Fumel auparavant. Pour lui, la semaine et le match avaient été plutôt moyens, et ils devront en tirer les leçons pour corriger les erreurs et retrouver de l’humilité afin d’atteindre leurs objectifs.
Laurent Sousbie, manager de Nérac, a reconnu une domination nettement en faveur des visiteurs en première période, mais a souligné que l’équipe n’a inscrit qu’un seul essai faute d’efficacité. « En seconde mi-temps, on a commis plus d’approximations », a-t-il ajouté, et il a aussi pointé du doigt l’arbitrage, que tout le monde a vu selon lui. Il a toutefois salué l’engagement des joueurs, leur courage et leur capacité à ramener un point, ce qui est, selon lui, encourageant pour l’avenir et pour ajuster notamment la conquête face à Moissac. Le Néracien a conclu que les réceptions à venir restent des domaines sur lesquels ils veulent progresser.
Jean-Baptiste Montcouilloux, deuxième ligne de Pont-du-Casse, a expliqué que retrouver les partenaires et la pelouse était plaisant mais que le derby a aussi laissé des douleurs. « Sur ce match, ça a été très compliqué », a-t-il confié, reconnaissant de nombreuses approximations et fautes, même de sa part. Il a ajouté que Nérac joue dans le même style que Pont-du-Casse : hargneux, ça gratte et ça court partout. Heureusement que le grand Hugo Tolot était là pour la pénalité de la victoire, et l’équipe a montré une solidarité qui empêche de lâcher prise malgré la mi-temps mal engagée.
Quentin David, troisième ligne de Nérac, a expliqué qu’ils étaient venus pour réaliser un coup et qu’ils avaient été fiers en première période. En seconde, ils n’ont pas réussi à sortir de leur camp, trop d’approximations les ont freinés et cela leur coûte la victoire. Il a ajouté que l’équipe pouvait être fière de sa prestation sur l’ensemble du match et qu’il était encourageant de pouvoir se déplacer plus souvent, mais que le travail reste à fournir.
