Arsenal a dominé la possession tout au long de la rencontre et a fini par arracher le nul contre Manchester City lorsque Martinelli a frappé dans les derniers instants. City avait ouvert le score grâce à Erling Haaland dès le début, posant les bases d’une victoire potentielle pour les visiteurs. Malgré cette avance précoce, les Gunners ont tenu la cadence et ont pressé jusqu’au coup de sifflet final. Le nul laisse Arsenal à cinq points de Liverpool dans la course au titre, après une soirée marquée par des enseignements importants.
Martinelli à la rescousse
Après un début de saison difficile, Martinelli a connu une semaine parfaite, notamment grâce à son arrivée en cours de match mardi à Bilbao pour ouvrir le score et à son intervention décisive contre City. Le Brésilien a semblé manqué de confiance lors des premières semaines, mais son finish contre City montre une confiance retrouvée. Une passe longue d’Eze depuis le cœur du terrain l’a servi et Martinelli a accéléré pour déposer le ballon au-dessus de Donnarumma, provoquant un ras-de-marée de joie dans les tribunes de l’Emirates Stadium. Sur le banc, son énergie et sa vitesse restent des armes redoutables lorsque les défenseurs adverses fléchissent.

La fin de la Merino-Rice combinaison ?
Il est rare que Mikel Arteta fasse deux substitutions à la mi-temps, et cette décision contre City peut être interprétée comme une reconnaissance d’un démarrage manqué. Le duo Merino-Rice, pourtant habitué à évoluer ensemble au cœur du jeu, n’a pas encore trouvé la formule qui fasse fonctionner Arsenal lorsque Odegaard est indisponible. En première période, l’équipe a manqué d’inspiration dans le dernier geste. En seconde période, Arteta a pu aligner soit Eze soit Nwaneri pour épauler le capitaine, et c’est la passe d’Eze qui a lancé l’action menant au but égalisateur.
Arsenal force Guardiola à abandonner ses principes
Arteta a souvent été critiqué pour son approche dans les gros matchs, mais peu d’équipes ont poussé Guardiola à changer de mode. City a terminé avec seulement 32,8 % de possession, après avoir encaissé le pressing d’Arsenal. En seconde période, les changements ont été orientés vers le repli : Haaland est sorti pour Nico González et Foden a été remplacé par Nathan Aké. Cette manière de jouer illustre la volonté de City de s’adapter et l’abandon temporaire de certains principes, ce que Arsenal peut interpréter comme un signe de respect et une preuve des progrès sous Arteta.









