Le Canada s’est hissé en finale de la Coupe du Monde féminine de rugby après une victoire nette 34-19 contre la Nouvelle-Zélande à Ashton Gate. La performance a été dominée par une entame efficace qui a mis les favorites sous pression dès les premières minutes. Les Black Ferns ont tenté de répliquer, mais le Canada a su préserver son avantage jusqu’au coup de sifflet avant la pause. L’issue laisse entrevoir un duel en finale contre l’Angleterre ou la France, qui s’affrontent à Bristol.
L’équipe dirigée par Alex Tessier a pris les commandes dès l’entame, avançant 31-7 à la pause après un début percutant qui a secoué les favorites. Le Canada a montré une précision et une efficacité marquées, profitant d’un pressing soutenu et d’un jeu de chaîne fluide. Justine Pelletier et Asia Hogan-Rochester ont été les premières pierres angulaires des essais, et l’écart a continué de se creuser. L’adversaire potentiel en finale pourrait être l’Angleterre ou la France, qui s’affrontent à Bristol.

Conscients, les Black Ferns ont concédé deux essais en trois minutes, ce qui les a profondément secouées. Le Canada a ensuite poursuivi son travail d’attaque, contrôlant le jeu et augmentant l’écart grâce à des phases de jeu disciplinées et à des overlaps. Florence Symonds a alors inscrit un essai, scellant un avantage déjà important. Réveillées, les Black Ferns ont répliqué après une reprise athlétique de Stacey Waaka; après plusieurs poussées, Tanya Kalounivale est allée au-over pour réduire l’écart.
Mais Pelletier, maîtresse du demi de mêlée, a tracé son chemin dans un trafic dense avant de glisser une passe intérieure pour que Sophie de Goede traverse la ligne. Le Canada a ensuite consolidé son avance en restant fidèle à son plan de jeu et en exploitant les ouvertures créées par ses avants et les lignes arrière. Après ce début de seconde période, New Zealand a tenté de réagir mais a encaissé un cinquième essai lorsque Tessier, au centre, a esquivé la défense après une construction précise incluant une poussée puissante d’Hogan-Rochester. Le match semblait alors maîtrisé par les Canadiennes.
Le match semblait plié, mais les Black Ferns se sont montrées capables d’un sursaut en fin de rencontre avec Liana Mikaele-Tuʼu qui a franchi la ligne puis Braxton Sorensen-McGee qui a touché après une frappe venue d’un dégagement de Ruahei Demant. Les New Zealanders ont porté le ballon avec plus d’impact et ont accru la pression sur les mêlées, tandis que la défense canadienne, fatigée, a tenu jusqu’au terme de la rencontre. Malgré tout, le Canada a géré la fin de match avec discipline et intelligence, et Sophie de Goede a ajouté une pénalité dans les dernières minutes pour asseoir le score.








