Petit Poucet gardois de la Coupe de France, l’OC Bellegardais disputera le 4e tour face aux Audois de Conques. Le club, qui a fêté son centenaire en 2021, a vu Karim Mimoun prendre la présidence et lancer un travail de reconstruction pour sortir le club du creux de la vague. Situé à mi-chemin entre Arles et Nîmes, Bellegarde possède un potentiel: les jeunes ont été patiemment reconstitués pendant que la section senior renaissait.
Les ambitions restent mesurées mais réalistes: repartir de Départemental 4 pour remonter jusqu’au sommet du département, après des passages en Départemental 3 puis en DHR (2004-2005). Le parcours en Coupe de France s’inscrit dans cette dynamique, avec des victoires à domicile contre Caissargues et Le Vigan, puis une élimination de Bessèges lors d’un 3-2 serré qui a confirmé le niveau des adversaires affrontés.
Bellegardais a battu Caissargues (D2) 4-3 et Le Vigan (D2) après un nul 1-1 et une séance de tirs au but remportée 5-3, le tout sur ses terres. Cette série s’inscrit comme une revanche après l’élimination en Coupe Gard-Lozère la saison passée (0-1). Ils ont ensuite pris le meilleur sur Bessèges (D1) 3-2, une équipe qui s’était imposée face à Aimargues (R2) au tour précédent.
Il s’agit de la deuxième participation du club à ce niveau dans son histoire. En 1972-1973, les Bellegardais avaient été éliminés par Bédarieux au 5e tour après un 1-1, puis une victoire aux tirs au but.
Le président Karim Mimoun rappelle que l’objectif premier reste la remontée en Départemental 2, mais ajoute que les succès en coupe nourrissent la confiance: les matchs face à des formations supérieures renforcent l’espoir et la croyance en leurs possibilités.
Dans l’effectif du Petit Poucet gardois, on retrouve l’expérimenté Faudel Lakhal (ex-Uzès), Rayan Nasraoui (ex-Nîmes Olympique), Fazal Mohamadi (ex-Nîmes Chemin-Bas) et les cousins Mehdi et Lotfi Meguenni, des profils solides pour ce niveau.
À l’aube du duel du 28 septembre, disputé sur la pelouse synthétique du stade Jacky-Novi, Bellegardais recevra l’US Conques (R2). L’entraîneur Samir Maguarni y croit dur comme fer: « La Coupe de France n’est pas la compétition de tous les possibles. Pourquoi ne pas continuer à y croire et faire de ce rendez‑vous une belle fête pour tout le village et le football gardois ».









