France
Le débat sur l’avenir de la Ligue 1 continue de nourrir le football français. Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo est revenu sur la sortie remarquée de Franck McCourt, propriétaire de l’Olympique de Marseille, qui a récemment critiqué la gestion actuelle de la Ligue de Football Professionnel. Pour le journaliste, ce geste marque une décision forte et symbolique pour l’avenir du championnat.
Riolo replace le geste de l’actionnaire marseillais dans le contexte plus large de la crise que traverse le football français. Il peut être interprété comme une prise de conscience que notre championnat peut être menacé, voire évoluer vers une Ligue 1 à deux vitesses. Certains clubs envisagent de s’appuyer surtout sur leurs performances en coupe d’Europe, tandis que le PSG semble s’inscrire dans une dynamique qui s’éloigne de la Ligue 1 telle qu’on la connaissait. Cette analyse souligne l’inquiétude partagée par de nombreuses formations quant à la direction du championnat.
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Riolo met en lumière l’implication de McCourt
« On ressent que la LFP ne travaille pas pour la Ligue, mais pour quelques clubs », résume Riolo, qui voit dans la prise de position de McCourt une démarche loin d’être anecdotique. « McCourt aurait pu rester à l’écart et ne pas s’inscrire dans ce combat, mais cette séquence est remarquable. J’espère qu’il sera suivi par Michelle Kang, et il ne faut pas compter sur Monaco », a-t-il ajouté.
Cette intervention s’inscrit dans une fracture croissante entre les clubs français sur la ligne stratégique à adopter pour surmonter les difficultés économiques et médiatiques de la Ligue 1. Le débat porte notamment sur le poids des droits télé et sur l’influence grandissante du PSG sur la scène européenne, dans un contexte où la LFP est fragilisée.
Un signal fort envoyé par l’actionnaire de l’OM
La déclaration de Franck McCourt marque une étape dans le rapport de forces actuel. Le propriétaire de l’OM, longtemps discret sur ces sujets, semble vouloir défendre une vision plus collective et solidaire du championnat. Dans un contexte où les incertitudes liées aux droits TV pèsent sur l’équilibre du football français, ce soutien public est perçu comme un signal fort en faveur d’une réforme qui privilégierait l’intérêt commun du football français.
