Deux départs marquent la préparation de l’OM Féminines avant la reprise en D1 Arkema, alors que l’équipe doit reconstruire sa défense après un épisode mouvementé en Espagne.
Un incident qui a tout déclenché
Le 20 août, un match amical disputé à Gérone contre le Club Esportiu Europa a pris une tournure explosive. Un but marseillais validé malgré une position de hors-jeu présumée a alimenté les tensions, rapidement suivies d’échanges physiques entre joueuses. L’arbitre a été contraint d’interrompre la rencontre. Dès la première période, l’entraîneur Frédéric Gonçalves et un membre de son staff ont été exclus pour contestations virulentes, le coach refusant même de quitter le terrain.
Des départs actés
Dans ce contexte, la défense norvégienne Maria Thorisdottir a choisi de mettre fin à son aventure avec l’OM. Le contrat a été résilié d’un commun accord et elle a rapidement rebondi en signant avec Brann, en Norvège. De son côté, Opal Curless, l’Américaine recrutée cet été, est elle aussi sur le point de quitter le club. Arrivée fragilisée mentalement, elle n’a pas réussi à s’acclimater et l’épisode espagnol est venu aggraver son mal-être, précipitant son départ sans avoir disputé la moindre rencontre officielle avec l’OM. Selon La Provence, son profil n’aurait pas fait l’unanimité en interne malgré les réclamations du coach.
Éléments sur le staff et l’avenir de l’équipe
Par ailleurs, l’avenir de Frédéric Gonçalves est incertain. Mis à pied à titre conservatoire, il devrait être licencié prochainement, selon le quotidien régional. Pour l’OM, qui retrouve l’élite cinq ans après sa relégation, ces départs constituent un contretemps majeur. Le club doit désormais reconstruire sa défense et clarifier les contours du staff avant le coup d’envoi de la saison.
Les départs de Maria Thorisdottir et d’Opal Curless placent l’OM Féminines dans une période de transition, avec une défense à reconstruire et une organisation à réadapter en vue de la reprise en D1 Arkema et du maintien du club phocéen sur la scène nationale.









