En marge du lancement des phases de championnat des trois compétitions européennes, la France affiche déjà un léger retard sur le Portugal et les Pays-Bas au coefficient UEFA pour l’exercice 2025-2026. Trois clubs français restent en lice pour la saison à venir, mais l’écart est quelque peu révélateur et sert de point d’analyse pour le football français.
Un bilan provisoire du coefficient UEFA
Alors que les clubs entament les premiers tours des compétitions européennes, le Portugal occupe une position favorable avec 4 800 points, soit la 4e place du classement des nations européennes. Les Pays-Bas progressent également, portés par Maastricht Compact et l’AZ Alkmaar qui ont franchi trois tours (C3 et C4), pour atteindre 3 916 points et occuper la 6e place.
De son côté, la France reste à 2 785 points, se classant 20e et marquant un retard sensible par rapport à ses voisins européens. Cette dynamique s’observe au moment où la Ligue des champions et les autres coupes européennes démarrent leurs phases à haut niveau.
Autre indication, le SC Braga a validé trois tours préliminaires avec cinq victoires et un nul, ce qui l’a conduit à la Ligue Europa et conforte l’idée que les compétitions européennes réservent des défis constants à chaque nation.
La réalité française est aussi influencée par les résultats des clubs en Europe: le Benfica a obtenu son ticket pour la phase de groupes de la Ligue des champions au détriment de Nice, ce qui représente un coût pour la France et un gain pour le Portugal sur le plan du coefficient UEFA. Dans le même temps, l’ascension des clubs néerlandais se poursuit grâce à Utrecht et à l’AZ Alkmaar.
Au classement général des nations, la France demeure 5e, avec des écarts encore similaires par rapport au Portugal (4e) et aux Pays-Bas (6e). L’Allemagne occupe quant à elle la 4e place, dessinant un paysage européen où chaque contre-performance peut être synonyme de perte de points sur le long terme.
Des clubs en lice et les implications pour le football français
Pour cette saison, la France peut compter sur sept représentants en compétitions européennes (3 clubs en Ligue des champions, 3 en Ligue Europa et 1 en Ligue Europa Conférence). Hier, le tirage des phases de groupes de la Ligue des champions a révélé un trio français averti: le Paris Saint‑Germain, l’Olympique de Marseille et l’AS Monaco encouragés à démontrer leur niveau face à des adversaires de poids.
Cependant, Nice n’a pas été épargné par les tours préliminaires, et son élimination face au Benfica a diminué le nombre de clubs français en compétition reine à trois cette saison, confirmant que chaque match et chaque qualification compte dans le calcul du coefficient UEFA et, à long terme, dans le classement UEFA.
Cette situation illustre les enjeux du football européen pour l’Hexagone: les résultats sur le terrain, notamment en Ligue des champions et en Ligue Europa, influenceront la progression du coefficient UEFA et la position française dans les années à venir.
Perspectives et enjeux pour l’avenir
Malgré ce léger retard, l’histoire n’est pas écrite. Les performances des clubs français dans les compétitions européennes resteront déterminantes pour les mois à venir, et l’objectif sera de réduire l’écart avec les principaux contributeurs du coefficient UEFA tels que le Portugal et les Pays-Bas. La dynamique du football français demeure soutenue par sept représentants et par la perspective d’améliorer le classement UEFA grâce à des résultats en Ligue des champions et en coupes européennes.
Et même si l’écosystème continental est régi par des rivalités constantes, la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions la saison dernière offre un élan positif pour le football français et peut servir de levier pour les prochaines campagnes européennes. Avec des clubs engagés et des phases de groupes bien démarrées, la France peut viser une progression dans le classement et conforter sa place dans les premières nations du football européen.
Dans le cadre de l’actualité football, ces chiffres et ces performances nourrissent les analyses sur le futur du football hexagonal et sur le rôle du classement, du coefficient UEFA et des compétitions européennes dans le développement du sport en France.









