L’Espagne poursuit son ascension avant la Coupe du Monde 2026 en affichant une maîtrise rare lors des qualifications: neuf buts inscrits et aucun encaissé sur le chemin menant au Mondial, avec une victoire écrasante 6-0 contre la Turquie et un succès 3-0 en Bulgarie. Une seule ombre au tableau, la sortie sur blessure de Nico Williams, mais le tableau global ne laisse guère de doutes: la Roja est en pleine forme et semble à l’aise sur toutes les corridas du continent.

Une équipe ibère forte
La Roja a confirmé son pouvoir en Bulgarie (3-0) puis en Turquie (6-0), affichant une impressionnante constance dans une période internationale chargée. Même face à l’adversité, Pedri et ses coéquipiers ont imposé leur tempo dès les premiers instants, obligeant le portier turc Uğurcan Çakır à réaliser des arrêts témoin dès les minutes initiales et encaissant six buts face à une équipe espagnole au sommet de son art.
Leurs prestations enregistrent quelques statistiques éloquentes: Lamine Yamal n’a pas eu besoin de marquer pour démontrer l’impact collectif, et il a fallu à la Roja seulement 38 minutes pour prendre le dessus sur la Bulgarie. Au cœur de ce jeu fluide, on retrouve des joueurs issus du vivier espagnol: Jorge De Frutos (Rayo Vallecano), Pedro Porro (Tottenham) et Mikel Oyarzabal (Real Sociedad) participent à cette démonstration, sous la houlette de Luis de La Fuente. Dans les rangs alignés, Unai Simón dans les cages, Fabián Ruiz, Mikel Oyarzabal et Dani Olmo comme cadres, tandis que Pau Cubarsí et Dean Huijsen complètent une défense prête à tout affronter. Morata assume le rôle d’un meneur de jeu sur le terrain, prenant le brassard à la 77e minute lors d’un match qui illustre l’état d’esprit de l’équipe.
Le bloc espagnol ne se repose pas sur des noms isolés: chaque match voit des contributions variées, des joueurs issus des clubs comme le Rayo Vallecano, Tottenham ou la Real Sociedad apportant des solutions multiples. Plus qu’un ensemble de talents individuels, c’est une philosophie de jeu qui s’impose, faite de tirs répétés, d’occasions construites et d’un pressing constant qui laisse les adversaires sans espace.
Le fruit de nombreuses années de travail
Cette dynamique est décrite par le sélectionneur Luis de la Fuente comme le résultat d’un travail de longue haleine: “Nous avons des joueurs fantastiques. Nous avons de bonnes personnes, qui sont humbles et qui veulent continuer à progresser.” Depuis son arrivée après le Mondial 2022, il a aligné 78 joueurs différents en 32 matches, soit bien plus que d’autres équipes en quête de stabilité. Cette rotation soutenue illustre un vivier espagnol unique et une constance dans la qualité qui place l’équipe nationale espagnole parmi les formations les plus redoutables du moment.
La Roja ne se contente pas d’être performante: elle développe et affine ses principes de jeu, s’éloignant des caricatures du passé pour devenir une équipe qui aspira à dominer le football européen et mondial. À l’heure actuelle, elle tire le meilleur parti d’un collectif où chacun connaît son rôle et où l’enchaînement des actions se fait avec une précision qui évoque les grands jours du football moderne.
En regardant les futures échéances, l’Espagne apparaît comme l’équipe à battre dans la catégorie qualification pour le Mondial 2026. Avec un modèle de jeu clair, un vivier prolifique et une dynamique collective irréprochable, les Espagnols cimentent leur statut de prétendants sérieux — et potentiels favoris — pour une compétition où ils n’ont pas encore décroché le ticket, mais en démontrent déjà la maîtrise.
Cette trajectoire offre une perspective optimiste pour les supporters et une source d’inspiration pour les observateurs du football, qui voient dans la Roja une formation capable de tenir son rang sur la scène internationale. Les prochaines fenêtres de qualification seront scrutées avec attention: si la constance se poursuit, l’Espagne pourrait bien écrire une nouvelle page de son histoire en Coupe du Monde 2026.
Pour les passionnés d’actualités football et les fans de l’Espagne, la tendance est claire: l’équipe nationale, forte de son collectif et de son vivier, avance sereinement vers le Mondial 2026, avec l’assurance d’être une force majeure sur la scène mondiale.









