US Open : Carlos Alcaraz, le prodige déjà incontournable du tennis mondial, a décroché son sixième Grand Chelem à 22 ans et s’impose comme l’un des visages les plus marquants de l’ère moderne. Voici les chiffres qui illustrent sa domination et les jalons qu’il s’apprête à écrire dans l’histoire du tennis.
1 — Un seul set concédé durant le tournoi
L’Espagnol n’a cédé qu’un seul set sur l’ensemble du Masters américain, une finale face à Jannik Sinner où le Italiano a pris la deuxième manche 6-3 sur sa seule balle de break de la rencontre.
2 — Un palmarès précoce et des chiffres historiques
En 2022, déjà à New York, Alcaraz avait tout cassé en remportant son premier titre du Grand Chelem et en accédant au rang de numéro un mondial, devenant à 19 ans le plus jeune leader du classement depuis la création de ce système en 1973.
À 22 ans et 125 jours, il devient le deuxième plus jeune joueur de l’ère Open à totaliser six titres du Grand Chelem, juste derrière Björn Borg (22 ans et 32 jours).
Comme en 2024, les deux rois du circuit ATP, Alcaraz et Sinner, termineront la saison avec deux titres du Grand Chelem chacun: l’Open d’Australie et Wimbledon pour l’Italien de 24 ans, Roland‑Garros et l’US Open pour son cadet.
3 — Une trajectoire qui pourrait écrire l’histoire
Alcaraz fait partie des trois seuls joueurs de l’ère Open à avoir remporté six titres du Grand Chelem avant leurs 23 ans. S’il s’impose à Melbourne, en janvier prochain, il deviendrait le seul à en décrocher sept avant cet âge et dépasserait Björn Borg et Rafael Nadal.
4 — Six titres, un palmarès égal à des légendes
Avec six titres du Grand Chelem, le prodige rejoint des figures emblématiques telles que Stefan Edberg, Boris Becker, Donald Budge, Jack Crawford, Anthony Wilding et Lawrence Doherty.
5 — Une maîtrise sans faille en finales
En sept finales du Grand Chelem disputées, Alcaraz en a remporté six. Sa seule défaite dans ce cadre reste celle du dernier Wimbledon, face à Jannik Sinner (4-6, 6-4, 6-4, 6-4).
6 — Efficacité précoce et série de finales
Le Murcien n’a eu besoin que de huit participations à un Grand Chelem pour en remporter un, égalant ainsi Pete Sampras. Dans l’ère Open, seuls huit joueurs ont fait mieux. L’élève de Juan-Carlos Ferrero a disputé huit finales lors des huit derniers tournois disputés ces cinq derniers mois, et il faut remonter au Masters 1000 de Miami en mars pour trouver un tournoi avec une finale sans lui. Sa saison est d’ores et déjà exceptionnelle, avec le cap des 60 victoires franchi.
7 — Le duel avec Sinner et la suprématie en tête-à-tête
Dimanche, Alcaraz affrontait Sinner pour la 15e fois. L’Espagnol mène désormais 10 victoires à 5 et a remporté sept des huit dernières confrontations. En Grand Chelem, l’avantage est également en sa faveur, à 4-2 (2-1 en finales).
8 — Un record de break et une régularité sans équivalent
L’Espagnol est le premier joueur depuis 1991 à remporter un Grand Chelem en ayant concédé seulement 10 balles de break sur l’ensemble de son parcours. Il devance Roger Federer, qui avait concédé 12 balles de break lors de Wimbledon 2006.
9 — Le retour au sommet et la constance au classement
Alcaraz va redevenir numéro 1 mondial ce lundi et entamera une 37e semaine consécutive en tête du classement ATP.
10 — Le tournant de Madrid en 2022
Il y a trois ans, à 19 ans, il était devenu le plus jeune joueur à battre Rafael Nadal et Novak Djokovic — et le premier à le faire sur terre battue — sur la route du titre du Masters 1000 de Madrid.









