France
En qualifications pour la Coupe du Monde 2026, l’Angleterre a confirmé sa bonne série en s’imposant 2-0 face à Andorre à Villa Park. Quatrième victoire en autant de rencontres dans le groupe K, les vice-champions d’Europe ne lâchent pas du tout du terrain et prennent une option intéressante avant le déplacement crucial prévu mardi à Belgrade contre la Serbie.
Une composition mesurée mais efficace
Pour ce match, l’entraîneur Thomas Tuchel a aligné ses meilleurs éléments disponibles, tout en gérant prudence et efficacité. Privée de plusieurs titulaires en septembre (Stones, Bellingham, Foden, Palmer, Saka), l’Angleterre a toutefois commencé avec un onze solide et seulement un joueur novice au coup d’envoi : Elliot Anderson, 22 ans, de Nottingham Forest. Le jeune milieu défensif a saisi l’opportunité d’un rôle plus conséquent dans l’entrejeu, affichant une variété d’obus et de passes entre les lignes que le technicien allemand voulait voir.
Anderson a même failli être l’auteur d’un premier cap, mais sa tentative a été repoussée par un réflexe du portier adverse à la 51e minute. Le secteur offensif a montré davantage de fluidité, avec des passes en profondeur et des appels qui ont mis en difficulté la défense andorrane, qui restait largement dépassée tout au long du match.
Des buts venus des ailes et du coeur du jeu
Les Anglais ont ouvert le score sur l’un des rares centres tranchants venant du côté droit. À la 25e minute, Noni Madueke a servi Harry Kane dans la surface. Le défenseur andorran Christian Garcia a malheureusement prolongé le centre de Madueke de la tête dans ses propres filets, offrant à l’Angleterre l’avantage initial (1-0).
Le second acte a confirmé l’emprise anglaise. Sur un nouveau centre venu de l’aile droite, Reece James, préféré à Trent Alexander-Arnold à ce stade, a envoyé le ballon dans la surface. Declan Rice s’est jeté et a conclu d’une tête piquée au second poteau (67e), portant le score à 2-0 et scellant définitivement la rencontre.
Variantes et énergie dans le jeu
Pour dynamiser la seconde période, Tuchel a donné du temps de jeu à des éléments moins expérimentés comme Morgan Gibbs-White, Anthony Gordon ou Morgan Rogers. Cette rotation a permis de maintenir l’intensité tout en gérant l’effort sur le front de l’attaque et le milieu, dans un contexte où la maîtrise technique et la variété des offensives était essentiellement venue des ballons lancés et des centres des latéraux.
Au-delà des deux buts, l’Angleterre a continué de proposer des mouvements coordonnés, avec des centres précis et des offensives soutenues par les couloirs, notamment en première période, qui ont mis en évidence une équipe en quête de solutions face à des blocs bas résultat d’adversaires moins percutants mais bien organisés défensivement.
Contexte et perspectives
Cette victoire consolide la position de l’Angleterre dans le groupe K et renforce son démarquage dans la course à la qualification pour le Mondial 2026. Le prochain rendez-vous, mardi à Belgrade, s’annonce plus exigeant face à une Serbie qui représentera un vrai test pour l’équipe nationale anglaise.
Le cadre du match, avec une victoire 2-0 et une défense encore invainante dans ce quadruple passage, illustre les ambitions de l’équipe en Coupe du Monde, et illustre aussi l’objectif de développer davantage de cohérence offensive et défensive dans les prochains rendez-vous du cycle qualificatif.
L’Angleterre continue d’avancer dans le cadre de la Coupe du Monde 2026, avec des performances qui renforcent sa position dans le groupe et nourrissent les attentes autour du travail de Tuchel et de ses choix tactiques pour les échéances à venir dans le football international.
