France, Royaume-Uni
Le Tour de Grande-Bretagne a souri aux coureurs français ce vendredi, avec Julian Alaphilippe qui retrouve des couleurs et des sensations de puncheur sur la quatrième étape. Le Coureur de la Tudor Pro Cycling Team signe une belle deuxième place, derrière son compatriote Romain Grégoire, et réalise sa meilleure performance de la saison.
La finale s’est disputée au sommet d’une montée de 2e catégorie, environ 900 mètres à 7,3 % de dénivelé. Présent à l’avant du peloton, Alaphilippe a lancé son sprint à quelques centaines de mètres de l’arrivée et n’a été devancé à la ligne que par son compatriote Romain Grégoire, qui s’impose devant lui.
Cette étape permet au Français de 33 ans de rebondir après une période sans compétition en août et de confirmer son retour au premier plan. En progression constante, Alaphilippe a gagné 77 places au classement général et occupe désormais la troisième position, dans le détail d’un classement très disputé.
Le récit de la saison est aussi rythmé par l’épisode éphémère de Carcassonne lors du dernier Tour de France: ce jour-là, le double champion du monde avait cru s’imposer au sprint, levant les bras trop tôt, avant que deux échappés ne franchissent la ligne en premier en raison d’un manque de communication avec son équipe.
Sur l’étape du jour, l’Auvergnat d’adoption a prouvé sa force de caractère en restant à l’avant du peloton et en relançant l’effort lorsque nécessaire. Cette deuxième place lui offre des points précieux dans un contexte où les arrivées en côte se succèdent et où les écarts au général se jouent à quelques secondes.
Au général, Grégoire porte le maillot de leader avec une avance ténue sur Matthew Brennan (Visma) et sur Alaphilippe, respectivement deux et quatre secondes devant le Français. La bataille pour le général reste ouverte, notamment avec l’étape reine de samedi, véritable test sur une arrivée en côte plus longue, mesurant 5,5 kilomètres.
En parallèle, Grégoire continue de mener le classement et Alaphilippe profite de cette course britannique pour préparer les grands rendez-vous à venir. Entre les Grands Prix de Québec et de Montréal, puis les championnats du monde sur route au Rwanda, cette forme retrouvée tombe à pic pour le Français et renforce sa confiance en vue des échéances qui intéressent particulièrement le cyclisme en France.
La lutte pour le général s’annonce particulièrement serrée et promet des échanges intenses sur la suite du Tour de Grande-Bretagne, avec une expédition au sommet qui pourrait redistribuer les cartes et offrir un nouveau chapitre à la performance française.
