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À Marseille, Pablo Longoria bénéficie de la confiance de Frank McCourt pour fortifier l’effectif, mais le chemin du mercato n’est pas sans obstacles. Une piste de choix, celle d’un avant-centre de renom capable de peser sur les défenses et de conclure les actions, a suscité bien des espoirs avant de s’effondrer sous le poids des exigences financières.
Une cible de prestige qui fait saliver les dirigeants
Au printemps, Mehdi Benatia a mis le feu au mercato en affirmant que l’OM viserait tous les joueurs libres afin de renforcer l’équipe sans engager des indemnités de transfert. Parmi les noms évoqués, Jonathan David, attaquant du LOSC, incarnait ce profil capable d’occuper l’espace, de gêner les défenses et de transformer les occasions en buts. Le Canadien semblait idéalement taillé pour dynamiser l’attaque marseillaise et faire grimper les enchères du mercato, au point que Longoria était prêt à déployer un effort financier conséquent pour l’attirer.
Des exigences salariales qui metastent la négociation
Cependant, selon Tuttosport, les conditions financières réclamées par Jonathan David et son entourage ont tout remis en question. Après des pourparlers, l’attaquant s’est finalement engagé avec la Juventus, sans indemnité de transfert, mais avec un salaire jugé extrêmement élevé: 11 millions d’euros par saison, soit près d’un million d’euros par mois. Cette réalité hiérarchisée des salaires est venue contrecarrer les ambitions marseillaises et a suffocé l’élan initial autour du dossier.
Les limites budgétaires de l’OM et les choix du mercato
Du côté de l’OM, Longoria n’a pas voulu fragiliser l’équilibre interne de l’équipe en coulisses financières. Bien qu’il existe des exemples de joueurs touchant des salaires importants, comme Mason Greenwood ou Adrien Rabiot par le passé, l’idée de voir un joueur gagner plus du double de ses coéquipiers n’est pas envisagée. Frank McCourt, qui couvre les dépenses à la fin de chaque saison, a malgré tout posé des limites claires pour éviter les déséquilibres.
Cette réalité financière n’a pas empêché Marseille de réaliser quelques coups intéressants sur le marché des joueurs libres, avec Angel Gomes et Pierre-Emerick Aubameyang. Deux profils expérimentés en Ligue 1, mais nettement moins gourmands sur le plan salarial que Jonathan David, qui aurait autrement pu bouleverser la structure budgétaire du club.
Au final, l’opération Jonathan David a illustré les contraintes économiques propres à l’OM et les arbitrages constants entre ambition sportive et équilibre financier. Le dossier met en lumière les mécanismes du mercato et les limites que le club doit contourner pour rester compétitif sans compromettre sa stabilité financière.
