Prêté par Bournemouth, Hamed Traoré retrouve Roberto De Zerbi, son mentor à Sassuolo, et évoluera sous ses ordres à l’Olympique de Marseille. Le milieu offensif sait que l’entraîneur italien le placera sur plusieurs postes, avec le risque que cela puisse impacter ses performances s’il ne parvient pas à tout donner à chaque fois.
Une arrivée orchestrée autour de De Zerbi
Aux côtés du président Pablo Longoria et du directeur sportif Medhi Benatia, De Zerbi a pesé sur le recrutement. L’Italien a pris part à la discussion avec des cibles et a même contacté des joueurs pour les convaincre de signer. Il avait d’ailleurs discuté avec Traoré, qu’il avait dirigé à Sassuolo. Traoré a raconté, lors d’un live Twitch animé avec les supporters, comment s’est nouée son arrivée à Marseille: après des échanges avec les dirigeants, il a été convaincu de venir et le coach, qu’il connaît déjà, n’a pas tardé à préciser ses attentes.
« J’ai parlé avec les dirigeants. Ils m’ont convaincu de venir, et Roberto, comme je le connaissais déjà, a facilité les choses. On s’est appelés au téléphone, il m’a expliqué ce qu’il voulait. J’ai confiance en lui, je n’ai pas hésité à venir. Le fait de le connaître depuis Sassuolo aide vraiment l’intégration. Je sais déjà ce qu’il faut faire, même si certaines choses ont évolué depuis nos années ensemble. Ça m’aide énormément », a-t-il confié.
Polyvalence sous le feu des projecteurs
Traoré sait que le coach marseillais mise sur sa capacité à occuper différents postes offensifs. Cette polyvalence, née au contact de De Zerbi, est à la fois une force et une éventuelle source de difficulté: « tant que je suis sur le terrain, je me sens bien », a-t-il répété, mais il admet que l’adaptation constante peut parfois porter préjudice quand on demande tout à la fois à un joueur d’exceller dans plusieurs rôles. Il a tout de même appris à s’ajuster et affirme vouloir continuer à progresser, sans jamais viser la perfection dans chacun des postes.
Pour ses débuts à Lyon, dimanche dernier, Traoré a été titularisé sur le flanc gauche, démontrant ainsi que le coach compte sur sa capacité à s’imposer sur plusieurs zones du front d’attaque.









