A quelques jours du coup d’envoi des éliminatoires du Mondial 2026, Didier Deschamps s’exprime sur les enjeux à venir pour la France et sur ce que représente cette campagne, qui débute par deux rencontres programmées contre l’Ukraine (5 septembre, en Pologne) puis contre l’Islande (9 septembre, au Parc des Princes).

La Coupe du monde approche comme une réalité incontournable: « ça fait partie de ma vie avec l’équipe de France », confie le coach mardi, à l’aube du premier rendez-vous des qualifications. Il rappelle que le niveau est élevé et que cela n’éveille ni stress ni crainte chez lui.
Si la France parvient à se qualifier pour le tournoi qui se déroulera aux États‑Unis, ce Mondial pourrait être le dernier pour Deschamps à la tête des Bleus. Il assure toutefois ne pas se laisser gagner par la nostalgie et se concentre uniquement sur l’objectif collectif. « Je suis uniquement fixé sur notre objectif et sur l’atteinte de cet objectif », affirme-t-il, tout en reconnaissant que sa propre personne ne prévaut pas dans l’équation.
Le coach évoque aussi le format inhabituel des éliminatoires, étalé sur trois mois avec seulement six matches au programme. Entre le premier et le deuxième rendez-vous, l’écart est d’environ deux mois, ce qui implique une vigilance particulière: les joueurs ne seront pas toujours à leur meilleur niveau dès septembre, mais il faut s’adapter et faire le nécessaire pour être en position de se qualifier.
Un groupe en perspective et Mbappé en forme
Sur le groupe réunissant les Bleus pour l’occasion, Deschamps affirme que la majorité des joueurs appelés aujourd’hui figureront probablement dans l’équipe élargie à 26 éléments pour la prochaine Coupe du Monde, sous réserve d’éventuels ajustements de dernière minute et de blessures.
Le capitaine, Kylian Mbappé, incarne une stabilité retrouvée. Après des mois difficiles au Real Madrid l’année précédente, le joueur est revenu à un haut niveau mental et physique. Deschamps souligne sa solidité sur le terrain et sa solidité humaine, estimant que cette conjonction d’éléments est un atout majeur pour l’équipe.
Conditions et adaptation pour l’Amérique
Le sélectionneur évoque aussi les contraintes liées au cadre des matches américains, où les stades n’avaient pas affiché un remplissage optimal lors de la Coupe du monde des clubs et où les conditions—chaleur, humidité et décalages horaires—peuvent compliquer les plans. « Tout dépend où l’on se trouve », résume-t-il, soulignant que la Fédération et les organisateurs chercheront à tirer les leçons de ce contexte et à s’y adapter pour que la France et les autres nations puissent répondre au défi.
Perspectives et attitude
Si l’équipe de France se qualifie pour le Mondial 2026, ce sera la quatrième participation consécutive sous la direction de Deschamps, une performance sans équivalent. L’entraîneur ne cherche pas à tourner une page ou à se projeter dans l’avenir avec une émotion affichée: il demeure maître de ses émotions et focalisé sur la mission présente. « Je n’ai pas de côté nostalgique », résume-t-il, même si l’idée d’une rentrée l’année prochaine, sans forcément savoir où il sera, est évoquée avec pragmatisme.
À l’aube des éliminatoires Mondial 2026, Deschamps et les Bleus savent que le chemin vers les États-Unis sera exigeant. L’objectif est clair: franchir les étapes et préserver l’élan collectif pour viser une performance au plus haut niveau dans ce tournoi qui s’annonce comme un moment déterminant de la décennie footballistique.









