US Open : Débuts difficiles pour Loïs Boisson après Roland-Garros. Après un parcours remarquable à Roland-Garros, la jeune Française n’a pas confirmé sur dur cet été lors de la tournée américaine.
Un été contrasté : terre battue et surfaces rapides
À l’aise sur terre battue, Boisson a peiné sur les surfaces rapides, malgré sa percée spectaculaire qui l’a conduite jusqu’au dernier carré à Paris. Surnommée la révélation française du printemps, elle a été stoppée dès le premier tour de l’US Open par Viktorija Golubic, 72e mondiale, sur le score de 3-6, 7-6(3), 6-2.
Un combat marqué par la chaleur et la constance
Bien parti, le match a progressivement tourné à l’avantage de son adversaire, notamment lorsque la température est montée et que Boisson a perdu le fil dans le troisième set. « Ça avait bien commencé pour moi. Dans le deuxième set, j’ai eu des occasions que je n’ai pas réussi à convertir. Après, j’ai eu du mal à tenir tout le long du match. C’est pour ça qu’elle a gagné », a-t-elle confié après la rencontre.
Parcours récent et blessures
Avant l’US Open, Boisson avait connu des épilogues contrastés: élimination au premier tour des qualifications à Wimbledon sur gazon, puis une embellie sur sa surface favorite, la terre battue, avec le premier titre WTA décroché à Hambourg. Blessée à l’adducteur gauche, elle a ensuite dû déclarer forfait pour les WTA 1000 de Montréal et Cincinnati. De retour à la compétition à Cleveland, une semaine avant l’US Open, la Française a été battue dès le premier tour par Jil Teichmann (83e) en trois sets (6-4, 1-6, 6-4).
Perspective et apprentissage
La Dijonnaise de 22 ans répète que le niveau s’élève et que la plupart des adversaires possèdent une expérience des grands tournois. « Le niveau est supérieur. Et quasiment toutes les filles ont de l’expérience, elles savent comment ça marche sur ces tournois-là. Il faut que j’apprenne encore pas mal de choses. Je n’avais jamais fait ce genre de tournoi avant Roland-Garros… donc je ne m’attendais pas du tout à ce que ce soit facile. J’ai pris de la confiance, mais je sais aussi que je n’ai pas l’expérience de ces tournois-là. Ça va venir au fur et à mesure du temps et je vais m’entraîner, faire au mieux pour que ça aille le plus vite possible », a-t-elle déclaré. Elle a également perdu son entraîneur depuis deux ans, Florian Reynet, avant le Roland-Garros, ce qui a marqué une période de transition dans son équipe.
Enjeux et prochaines opportunités sur surface rapide
Avec sa 46e place au classement WTA, Boisson ne devra pas défendre de points avant Roland-Garros 2026, ce qui lui offre une marge pour progresser sans pression immédiate. Ses prochaines opportunités sur surface rapide pourraient arriver lors de la tournée asiatique, avec des rendez-vous envisagés à Séoul (WTA 500), puis Pékin et Wuhan (WTA 1000). L’objectif reste clair : obtenir son premier succès sur le circuit majeur et poursuivre sa montée en puissance sur toutes les surfaces, en particulier sur dur rapide.
Le chemin est encore long pour la jeune Tricolore, mais les bases sont là et les premiers pas sur le circuit international montrent une athlète capable d’apprendre rapidement et de viser les sommets du tennis féminin mondial.








