
Roberto De Zerbi est un homme de convictions qui déteste qu’on lui impose des choix. Aujourd’hui à la tête de l’OM, il trace sa voie en Ligue 1 avec des principes de jeu forts et une personnalité tranchée. Dans l’ouvrage de Salim Lamrani, Le football selon Roberto De Zerbi, l’Italien aurait pourtant pu écrire une autre page de sa carrière bien avant d’atterrir sur la Canebière.
Un épisode marquant en 2017
Avant de s’engager avec Benevento en Serie A en 2017, De Zerbi avait déjà attiré l’œil de plusieurs clubs étrangers. Selon Lamrani, Las Palmas, club espagnol de première division, était séduit par son style de jeu offensif et son approche novatrice. Tout semblait prêt, jusqu’à ce qu’une directive vienne tout faire basculer.
Las Palmas exigeait qu’un joueur en particulier bénéficie systématiquement d’une place de titulaire, peu importe ses performances. Cette condition était inconcevable pour De Zerbi, qui refuse tout passe-droit au sein d’un vestiaire. Pour lui, seul le mérite et l’engagement à l’entraînement déterminent la présence dans le onze de départ. Il décide alors de décliner l’offre, estimant qu’une telle pratique va à l’encontre de sa philosophie de management. Salim Lamrani évoque cette décision comme une « erreur fatale » de Las Palmas.
Par la suite, De Zerbi s’engagera avec Benevento en Serie A et poursuivra son parcours qui le mènera jusqu’à l’Olympique de Marseille. Aujourd’hui, l’Italien fait entendre sa voix en Ligue 1, en privilégiant des principes clairs et une identité de jeu qui lui sont propres.
Cette épisode rappelle que, dans le monde des transferts, les choix fondés sur le mérite et l’exigence restent des repères essentiels pour façonner une carrière d’entraîneur — et que Las Palmas, De Zerbi, OM, football restent des références qui résonnent dans l’histoire du football.









