Un transfert coûteux et controversé pour l’Olympique Lyonnais : l’arrivée de Matt Turner
Les supporters de l’Olympique Lyonnais vivent une période pour le moins mouvementée, marquée par des décisions qui suscitent de nombreuses interrogations. Parmi celles-ci, l’annonce du recrutement de Matt Turner, le gardien américain de 31 ans, à un prix record de 8 millions d’euros, fait grand bruit. Un montant considérable pour un joueur qui ne devrait pas occuper une place de titulaire dans l’effectif lyonnais, et qui, de surcroît, ne fait pas partie des plans à long terme du club.
Un transfert imposé par des accords externes
Ce qui rend cette opération encore plus étonnante, c’est qu’elle résulte d’un accord déjà scellé entre le propriétaire du club anglais Nottingham Forest, Angelos Marinakis, et John Textor, le président lyonnais. Malgré les tentatives de la direction lyonnaise pour se dégager de cette obligation, le contrat est désormais signé et le transfert semble inévitable. Selon les informations d’L’Équipe, l’OL n’a même pas prévu de faire passer une visite médicale à Turner, qui sera directement envoyé aux États-Unis pour y être prêté au New England Revolution.
Une opération financière qui interroge
Ce prêt, avec prise en charge intégrale du salaire de Turner, inclut une option d’achat non obligatoire, mais la somme dépensée par Lyon reste conséquente. En effet, le club devra supporter une dépense de 8 millions d’euros pour un joueur qui, en réalité, n’a aucune chance d’être aligné comme titulaire, ni même d’être un élément clé de l’effectif. Ce montant aurait pu, par exemple, être investi pour tenter d’attirer un profil plus prometteur, comme Tyler Morton de Liverpool, dont le transfert aurait pu apporter un vrai plus à l’équipe.
Une décision qui fait grincer des dents
Ce choix de recrutement, dicté par des accords extérieurs et une signature déjà actée, met en lumière une gestion financière qui laisse perplexe. Michele Kang, la propriétaire du club, n’a pas caché son désarroi face à cette opération, mais a dû accepter l’évidence : Lyon doit respecter cet engagement coûteux. La situation soulève des questions sur la stratégie du club et la manière dont les décisions sont prises, notamment avec un président qui semble parfois en décalage avec la réalité sportive et financière lyonnaise.
Une relation tendue avec John Textor
Ce transfert renforce également le malaise autour de la relation entre Lyon et son président américain. Si, il y a encore peu, John Textor se plaisait à prendre des selfies avec les supporters, cette affaire pourrait bien ternir son image auprès des fans, qui voient d’un mauvais œil ces opérations financières douteuses. Le club, quant à lui, doit désormais gérer cette dépense importante, qui n’apporte en rien une plus-value immédiate sur le terrain.








