Rugby : première sélection de Joris Segonds face aux All Blacks

Rugby : première sélection de Joris Segonds face aux All Blacks

Découvrez la première sélection de Joris Segonds avec le XV de France face aux All Blacks, un moment émouvant pour toute la famille et le rugby français.

France

Une première historique pour Joris Segonds, vécue en famille

Samedi matin, le Decazevillois Joris Segonds a inscrit un moment inoubliable dans l’histoire du rugby français en étant sélectionné pour la première fois avec le XV de France face aux redoutables All Blacks. Un instant chargé d’émotion, partagé dans l’intimité du salon de sa mère, Karine, qui revit chaque seconde avec fierté et nervosité.

À l’ouverture de la porte d’entrée, Karine affiche un visage tendu, mélange d’angoisse et de bonheur. Si elle est heureuse de recevoir, elle ne peut s’empêcher d’être nerveuse à l’idée de voir son fils porter la tunique bleue pour la première fois. Autour d’elle, Patrick, son mari, tente de détendre l’atmosphère avec quelques plaisanteries, mais la mère et le jeune rugbyman sont déjà plongés dans le match, chacun à leur manière.

Depuis ses exploits lors de la demi-finale du Top 14 avec Bayonne, où il a marqué dix-huit points face au Stade Toulousain, la carrière de Joris a connu une accélération fulgurante. Signant dans un club aux couleurs de la France, il a rapidement conquis le cœur de toute une région, notamment celle de Decazeville, où il a grandi, sur la pelouse de Camille-Guibert, chantant la Marseillaise avec ses copains. Son passage en équipe nationale, face aux légendaires All Blacks, est un rêve devenu réalité, même si la tension est palpable.

La nervosité d’une maman face à l’adversaire

Karine confie : « Ça me fait peur de le voir face à eux. » Pourtant, son fils lui a assuré, lors d’un appel la semaine précédente : « Je ne peux rêver mieux comme première sélection. » La maison, située sur les hauteurs de Decazeville, aurait pu accueillir toute la famille et ses amis pour partager ce moment, mais seul le vieux chien de la famille, sensible à la gravité de l’événement, reste tranquille, sans aboyer, comme pour respecter l’instant.

Pour elle, il est difficile de supporter l’intensité du match, surtout quand Joris se retrouve à défendre face à des joueurs comme Scott Barrett. « Ça me fait peur ! » confie-t-elle, tout en espérant que son fils reste concentré. La tension monte lorsque Joris, à la 7e minute, inscrit ses premiers points en bleu avec une pénalité de 50 mètres, un coup de pied magistral que ses proches louent avec fierté.

Une famille en émoi devant la performance

Le début de la rencontre est marqué par la nervosité, mais aussi par la détermination de Joris, qui se montre à la hauteur de l’événement. « La saison a été longue, il est fatigué comme tous, mais jouer contre ces grands noms du rugby mondial… » confie Karine, dont l’émotion est palpable. Lors de cette première, chaque action, chaque touche, chaque dégagement est vécue comme un exploit personnel.

Son premier but réussi, la maison retentit de joie. Patrick, le beau-père, ne peut contenir sa satisfaction, tandis que Karine, toujours à l’affût du moindre mouvement de son fils sur le terrain, ne cache pas son stress. Lorsqu’il défend sur Scott Barrett, elle avoue : « Ça me fait peur ! » mais reste fière de voir Joris évoluer face à l’élite du rugby mondial.

Une performance qui marque l’histoire

Malgré une défaite serrée 31-27 face aux All Blacks, la prestation de la France et de Joris Segonds est saluée comme une victoire d’équipe. Les Bleus ont résisté à la pression, ont refusé trois essais et ont montré un visage combatif, digne des grandes équipes. La mère, encore sous le coup de l’émotion, avoue simplement : « Je suis contente. »

Joris, remplacé à la 65e minute par Antoine Hastoy, a laissé une impression forte, et sa famille vit chaque instant avec fierté. La scène de ce Decazevillois en bleu, blanc, rouge et parfois même en équipe de France, restera gravée dans leur mémoire comme un moment exceptionnel, un rêve devenu réalité pour toute la famille Segonds.

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