Revivez l’intense 51e édition du rallye du Rouergue, une course où la bataille a été acharnée jusqu’au dernier kilomètre. Après une première étape riche en émotions, c’est finalement Eric Camilli qui a su tirer son épingle du jeu, remportant cette édition 2025 dans des conditions particulièrement difficiles. La seconde étape a été marquée par des écarts serrés et des performances remarquables, notamment celle de Yoann Bonato, qui a réussi à prendre beaucoup de risques pour revenir dans la course.
Une journée pleine de rebondissements
Après une journée initiale où Yoann Bonato avait pris la tête en ne devançant Eric Camilli que de quelques dixièmes, la course s’est poursuivie avec une intensité croissante. Sur les routes du Rouergue, une centaine de concurrents sur les 150 inscrits ont tout donné pour faire vraiment la différence, dans des conditions de plus en plus dégradées par la chaleur et la fatigue. La bataille pour le podium a été particulièrement serrée, avec des écarts qui se sont resserrés à chaque spéciale.
Les temps forts de la dernière étape
La dernière spéciale, l’ES14, a été décisive. Eric Camilli, au volant de sa Hyundai i20N, a signé un chrono de 1’11 »1, lui permettant de s’imposer avec un total de 1h46’44 »6, seulement 2 secondes et 6 dixièmes devant Yoann Bonato, sur Citroën C3. La performance de Camilli dans cette spéciale a été remarquable, lui permettant de faire une bonne opération au classement général, en profitant des conditions difficiles pour faire vraiment la différence.

Une course serrée jusqu’au bout
Le duel entre Camilli et Bonato a été intense, avec quelques dixièmes qui ont changé la donne à plusieurs reprises. Lors de l’ES13, Camilli a dégoupillé, en réalisant un chrono exceptionnel de 14’50 »4, lui permettant de reprendre la tête du classement général avec seulement 9 dixièmes d’avance. Bonato, de son côté, a tenté de faire le maximum, mais n’a pu contenir l’assaut de Camilli, qui a mis 3 »5 dans l’ES13 pour faire la différence.
Des performances remarquables et des batailles à couper le souffle
Sur la troisième marche du podium, c’est le duo Hugo Margaillan et Mathieu Coppa qui a su faire une bonne opération, en terminant à 46 secondes 2 de Camilli. Leur performance a été remarquable, notamment dans une spéciale où ils ont fait vraiment bien, malgré des conditions de plus en plus difficiles. La bataille dans le haut du classement a été très disputée, avec des écarts de quelques dixièmes qui ont fait toute la différence.
Les conditions de course difficiles
La chaleur a eu raison de certains équipages, rendant la course encore plus exigeante. L’asphalte fondait en certains endroits, ce qui a rendu la fin de spéciale glissante et périlleuse. Malgré cela, les pilotes ont su faire preuve d’un grand professionnalisme, en jouant la survie tout en cherchant à faire le meilleur temps possible.
Les moments clés et les réactions
Eric Camilli a déclaré : « J’ai dégoupillé, j’ai rarement fait une spéciale comme ça dans ma carrière. Si j’avais roulé comme ça en WRC2, ça aurait été plus facile. Je félicite Yoann, qui me pousse chaque année dans mes retranchements. » Son chrono dans l’ES13 lui a permis de prendre la tête, puis de la garder jusqu’au bout, en profitant d’une dernière spéciale où il a su faire la différence.
De son côté, Yoann Bonato a exprimé sa frustration : « J’ai fait quelques petites erreurs, mais la voiture était bien. Camilli a été très fort, il a fait une belle course. On a tout donné jusqu’au bout, c’est ça qui compte. »
Une dernière spéciale décisive
Lors de la dernière étape, Camilli a su faire preuve de sang-froid pour conserver son avantage. La spéciale de Rodez, courte mais intense, a été l’occasion pour lui de confirmer sa victoire, en réalisant un chrono de 1’11 »1 dans l’ES14. Bonato, quant à lui, a terminé à 9 dixièmes, dans une fin de course qui a tenu toutes ses promesses.
Une course sous haute tension
Les conditions météorologiques ont également joué un rôle, avec une chaleur accablante qui a mis à rude épreuve pilotes et véhicules. Certains équipages ont été victimes de sorties de route ou de petits incidents, mais l’essentiel est que la victoire est revenue à Eric Camilli, qui a su faire preuve de détermination et de maîtrise dans cette édition 2025 du rallye du Rouergue.









