Le début de l’Euro 2025 en Suisse : une compétition sous haute tension
La 14e édition du championnat d’Europe féminin de football débute ce mercredi en Suisse, réunissant seize nations prêtes à en découdre pour succéder à l’Angleterre, détentrice du titre. La compétition, qui se déroule du 2 au 27 juillet, s’annonce passionnante avec des équipes rajeunies et ambitieuses, notamment la France et l’Espagne, qui apparaissent comme les principales favorites.
Une phase de groupes exigeante pour les Bleues
Après avoir été choisie parmi plusieurs pays, la Suisse accueille cette année le championnat dans huit villes différentes, dont Bâle, Berne, Genève et Zürich. Les stades varient en capacité, allant de 7 750 à plus de 34 000 spectateurs, notamment celui du Parc Saint-Jacques à Bâle, qui accueillera la finale. La phase de groupes sera décisive, puisqu seules les deux meilleures équipes de chaque poule accéderont aux quarts de finale.
Les Françaises, installées à Heiden près de Saint-Gall, devront faire face à une poule difficile. Leur premier match, prévu le 5 juillet à Zurich, les opposera à l’Angleterre, tenante du titre, puis elles affronteront les Pays-Bas, quarts de finalistes lors de la dernière Coupe du Monde et du dernier Euro, le 13 juillet à Bâle. Entre-temps, elles devront également se mesurer à la sélection galloise, lors de leur rencontre à Saint-Gall le 9 juillet, une équipe qui découvre pour la première fois l’Euro.
Les Espagnoles, favorites incontestées
Jamais encore victorieuses de l’Euro, les Espagnoles arrivent en tant que favorites, avec un statut à défendre. Deuxième au classement Fifa et championnes du monde en titre, elles occupent la meilleure position parmi les équipes européennes. Leur effectif comprend notamment plusieurs joueuses du FC Barcelone, finaliste de la Ligue des champions, avec deux Ballons d’Or en leur rang : Alexia Putellas, victorieuse en 2021 et 2022, et Aitana Bonmati, lauréate en 2023 et 2024. Malgré une blessure récente à l’hôpital pour Aitana Bonmati, elle a déjà rejoint le groupe et est prête à jouer.
Plusieurs autres nations nourrissent également de fortes ambitions pour le trophée. L’Angleterre, actuelle championne d’Europe et finaliste de la Coupe du Monde 2023, espère rééditer sa performance. L’équipe de Sarina Wiegman, avec six joueuses d’Arsenal ayant remporté la Ligue des champions, souhaite prendre sa revanche sur l’Espagne. De leur côté, l’Allemagne, qui a remporté huit des treize premiers Euro, arrive avec confiance après une phase de groupes de Ligue des nations très prolifique, marquée par 26 buts en six rencontres. La France, enfin, fait partie de ce quatuor de favorites, même si quelques incertitudes subsistent.
Une équipe de France en pleine reconstruction
Pour cette compétition, le sélectionneur Laurent Bonadei a décidé de se passer de plusieurs cadres historiques, notamment Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali, totalisant plus de 400 sélections. Une décision qu’il justifie par une volonté de préparer l’avenir et d’espérer des résultats différents. La défenseure Griedge Mbock a hérité du brassard de capitaine, et l’équipe nationale a effectué une préparation solide, enchaînant notamment une victoire spectaculaire face au Brésil en amical (3-2). Les Bleues, qui se voient comme des challengers, espèrent tout de même atteindre au moins le dernier carré.
Une couverture télévisée importante pour les fans
TF1, diffuseur officiel de l’Euro 2025, a cédé à France Télévisions les droits de retransmission de douze rencontres, dont celles opposant la France au Pays de Galles le 9 juillet, ainsi que le match entre l’Angleterre et les Pays-Bas le même jour. La chaîne diffusera également la rencontre France-Angleterre le 5 juillet et celle face aux Pays-Bas le 13 juillet. France Télévisions assurera la diffusion de deux quarts de finale et d’une demi-finale, tandis que la grande finale sera diffusée en direct sur TF1, quel que soit l’affiche.









