Coupe du Monde des Clubs : Brésil et Europe en vedette en 2023

Coupe du Monde des Clubs : Brésil et Europe en vedette en 2023

Découvrez les performances des clubs brésiliens et européens lors de la Coupe du Monde des Clubs 2023, avec les résultats et analyses clés.

France

Un début de compétition marqué par la domination brésilienne et la confirmation des géants européens

La phase de groupes de la Coupe du Monde des Clubs 2023 s’est achevée dans la nuit du jeudi 26 juin à Paris, laissant entrevoir un tableau où certains pays se distinguent nettement. La qualification de l’équipe saoudienne d’Al-Hilal, victorieuse 2-0 face aux Mexicains de Pachuca, confirme que cette édition conserve une certaine stabilité, avec peu de surprises majeures jusqu’à présent. L’unique représentant de la Confédération asiatique encore en lice, Al-Hilal, a su tirer son épingle du jeu dans un tournoi globalement dominé par les clubs de deux continents majeurs.

Une suprématie brésilienne incontestée

Les équipes brésiliennes ont véritablement marqué cette première moitié de compétition. Quatre clubs du pays – Flamengo, Palmeiras, Botafogo et Fluminense – ont tous réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale, illustrant la dynamisme du football brésilien sur la scène mondiale. Leur performance contraste fortement avec celle des deux clubs emblématiques argentins, River Plate et Boca Juniors, qui ont vu leur aventure s’arrêter prématurément aux États-Unis.

Au-delà de leur tactique affûtée et de leur jeu fluide, ces clubs *auriverde* ont exprimé leur désir de se mesurer aux meilleures formations européennes. La joie palpable de Botafogo et Flamengo, après leurs victoires contre le Paris Saint-Germain (1-0) et Chelsea (3-1) respectivement, témoigne de leur ambition et de leur niveau. Ces succès illustrent la force de ces clubs brésiliens, qui ont également une affiche en quarts de finale, puisque Botafogo affrontera Palmeiras dans un duel 100% brésilien. La fédération brésilienne a d’ailleurs confirmé sa disponibilité pour accueillir la prochaine édition du tournoi en 2029, renforçant la position du pays dans l’organisation de cette compétition.

Une Europe toujours présente, mais pas invincible

Avec 12 clubs sur 32 engagés, l’Europe demeure le continent le mieux représenté dans cette Coupe du Monde des Clubs. Toutefois, seuls trois de ses représentants ont réussi à franchir cette étape : l’Atlético de Madrid, le FC Porto et le RB Salzbourg. Cependant, un regard plus précis révèle que la domination n’est pas totale. Sur huit confrontations entre équipes européennes et sud-américaines lors de la phase de groupes, seuls trois ont tourné à l’avantage des clubs européens : le Bayern Munich a battu Boca Juniors 2-1, l’Atlético de Madrid a disposé in extremis de Botafogo (1-0), et l’Inter Milan a dominé River Plate (2-0).

Le seul club européen à avoir brillé par sa constance est Manchester City, sous la direction de Pep Guardiola. Avec 13 buts inscrits, il affiche le meilleur total offensive de la compétition à ce stade.

Le pays hôte et ses performances mitigées

La présence de l’Inter Miami, emmené par Lionel Messi, en huitièmes de finale est une surprise pour la Major League Soccer (MLS), dont la compétitivité est souvent mise en doute face aux grands championnats sud-américains et européens. Les autres représentants nord-américains, Seattle Sounders et Los Angeles FC, n’ont pas réussi à franchir cette étape.

Avec Messi, Miami est devenu « la capitale » du football aux États-Unis, symbolisant la montée en puissance du soccer dans le pays. En revanche, l’absence de clubs africains et la défaite de Auckland City, seul représentant de l’Océanie, illustrent la faiblesse relative de ces confédérations dans cette compétition. Les Saoudiens d’Al-Hilal, dirigés par l’ancien entraîneur de l’Inter Milan Simone Inzaghi, sont les seuls clubs asiatiques encore en course, tout comme Monterrey, du Mexique.

Une affluence variable mais un intérêt global en hausse

Malgré les inquiétudes sur la popularité de cette première édition à 32 équipes, la fréquentation dans les stades reste globalement encourageante. Certains matchs, comme celui d’ouverture entre l’Inter Miami et Al-Ahly (60 927 spectateurs à Miami), ont attiré un large public. En revanche, d’autres rencontres, notamment celles impliquant Ulsan ou Mamelodi Sundowns, ont enregistré une affluence beaucoup plus faible, avec seulement 3 400 spectateurs à Orlando.

Au total, la moyenne d’assistance sur les 48 premières rencontres s’élève à 34 773 spectateurs, ce qui représente un taux de remplissage d’environ 43 %, selon la FIFA. Ces chiffres montrent une certaine diversité dans l’engouement, mais aussi un intérêt soutenu pour cette compétition.

Les défis liés aux conditions climatiques

Les températures caniculaires ont représenté un défi supplémentaire pour les équipes engagées. Dans plusieurs villes hôtes, le mercure a dépassé 35 °C, avec une humidité importante, rendant les conditions de jeu éprouvantes. La programmation des matchs en pleine journée, pour satisfaire les téléspectateurs européens, a accentué cette difficulté. La réglementation américaine en matière de sécurité météorologique a également entraîné plusieurs interruptions, notamment en cas d’orage, avec des suspensions pouvant durer jusqu’à deux heures et vingt minutes.

Ces conditions extrêmes ont mis à rude épreuve les organismes des joueurs, ajoutant une dimension supplémentaire à cette compétition déjà intense, à l’aube de l’organisation de la Coupe du Monde 2026.

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