Le retour en force de l’équipe de France d’escrime aux championnats d’Europe à Gênes
Après une année marquée par des performances remarquables, l’équipe de France d’escrime se prépare à briller lors des championnats d’Europe qui se déroulent à Gênes du 14 au 19 juin. Au centre de toutes les attentions, Sara Balzer, médaillée d’argent aux Jeux de Paris, sera la figure de proue de cette délégation tricolore. Forte d’une expérience olympique et d’un parcours en constante progression, la sabreuse française vise un premier titre continental en individuel.
Une athlète en pleine renaissance
De retour sur la scène internationale depuis mi-janvier, Sara Balzer, 30 ans, a repris la compétition après une période difficile marquée par des douleurs dorsales qui l’avaient empêchée de participer à Bâle l’an passé. Lors d’un point presse en début de semaine, elle a confié se sentir prête, avec un corps en pleine forme et une préparation qui lui a permis de retrouver son escrime. Bien qu’elle n’ait pas encore beaucoup d’assauts dans les jambes, notamment après ses éliminations précoces à Tunis, Plovdiv, Séoul et Lima, elle reste confiante : « À chaque étape, je vois une progression, et je ne suis pas inquiète. »
Les espoirs français dans toutes les catégories
En plus de Sara Balzer, l’équipe de France espère également briller avec d’autres figures de proue. Sarah Noutcha, 4e mondiale et remplaçante lors des Jeux de l’été dernier, a déjà accumulé quatre podiums individuels cette saison, ce qui fait d’elle une candidate sérieuse pour une médaille à Gênes. Chez les messieurs, les frères Sébastien et Jean-Philippe Patrice attirent tous les regards. Avec huit podiums à eux deux, dont deux victoires chacun, ils incarnent la grande forme de la délégation française.
« C’est traître, » a prévenu Sébastien Patrice, 25 ans. « On peut tout gagner, mais si on ne décroche pas de médaille aux championnats d’Europe ou du monde en juillet, la saison sera considérée comme un échec. » Son frère, Jean-Philippe, qui a également contribué à trois victoires par équipes cette saison aux côtés de Rémi Garrigue et Maxime Pianfetti, assume la pression avec philosophie : « Je suis privilégié de pouvoir vivre cette expérience. Cela signifie que j’ai performé. »
Les autres talents à suivre à Gênes
Plusieurs autres Français pourraient tirer leur épingle du jeu lors de cette compétition. L’épéiste Luidgi Midelton, champion l’an dernier, sera de la partie, tout comme Alexandre Bardenet, qui n’avait pas été sélectionné pour les Jeux mais a récemment remporté le Challenge Monal. Chez les fleurettistes, Eva Lacheray, 9e mondiale, ainsi que Maxime Pauty et Pierre Loisel, seront à surveiller de près.
Alors que l’équipe française aborde ces championnats d’Europe avec de fortes ambitions, la compétition s’annonce ouverte et intense. Les Français, portés par leur expérience et leur détermination, ont à cœur de faire mieux que l’an dernier et de ramener plusieurs médailles de Gênes.









