Coupe du monde 2026 : fin de l’ère Spalletti avec l’Italie
Lundi, l’Italie a tourné une page importante de son histoire footballistique en clôturant l’ère Luciano Spalletti, marquée par des résultats décevants, avec une victoire difficile face à la Moldavie (2-0) lors des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026.
Dans une ambiance particulière, ce match, déjà crucial pour la qualification, s’est joué devant 18 700 spectateurs. La Nazionale a dit adieu à son sélectionneur dans une atmosphère sans véritable enthousiasme, reflet d’un mandat débuté en août 2023 qui n’a pas su redonner à l’équipe sa grandeur habituelle.
Après la défaite humiliante en Norvège (3-0) samedi dernier, Spalletti savait que cette rencontre serait sa dernière à la tête de la sélection italienne. La pression était forte, d’autant qu’il avait déjà failli être démis de ses fonctions après l’échec à l’Euro 2024, éliminée dès les huitièmes de finale. La débâcle à Oslo, où l’Italie a été menée 3-0 en seulement 42 minutes, a été le coup de grâce pour l’ancien coach de Naples.
Une dernière apparition pour Spalletti
Pour son 24e et dernier match à la tête de la Nazionale, Luciano Spalletti a effectué cinq changements par rapport à l’équipe alignée contre la Norvège. Cependant, ces modifications n’ont pas suffi à réveiller une équipe qui, comme prévu, a dominé la Moldavie, 134e au classement FIFA, mais a dû attendre la 40e minute pour ouvrir le score grâce à Giacomo Raspadori. Au début de la seconde période, Andrea Cambiaso a doublé la mise (50e), permettant à l’Italie de s’imposer avec un score final de 2-0.
Une qualification toujours en suspens
Ce succès n’a pas permis à l’Italie de réduire son retard dans la course à la qualification. La sélection occupe actuellement la troisième place du groupe I, avec 3 points, mais reste à neuf longueurs de la Norvège, leader du groupe, qui a poursuivi sa série parfaite en battant l’Estonie (1-0). La Norvège, forte de 12 points, semble bien partie pour assurer sa qualification directe pour le Mondial 2026.
Spalletti a reconnu que cette rencontre a été marquée par la fatigue, notamment en raison d’un calendrier trop chargé. « Ce soir aussi, on a souffert, il y a beaucoup d’explications à cela. On a notamment vu un groupe de joueurs fatigués par la fin du championnat », a-t-il commenté. Il a également critiqué le tirage au sort, qui lui a réservé le match le plus difficile à Oslo, juste après la fin de leur championnat.
Une nouvelle étape à venir pour l’Italie
Privée des deux dernières phases finales de Coupe du monde, la Nazionale reprendra ses qualifications en septembre avec un nouveau sélectionneur. Parmi les noms évoqués pour lui succéder, celui de Claudio Ranieri, 73 ans, expérimenté et ayant mené l’AS Rome à la 5e place en Serie A, est souvent cité. Ranieri, qui a officiellement pris sa retraite fin mai, pourrait apporter une nouvelle dynamique à l’équipe italienne dans cette période cruciale.









