Tour de France 2025 : une révolution en marche, mais un problème majeur !
À quelques semaines du lancement du vrai Tour de France, la nouvelle édition du jeu vidéo dédié à la célèbre course cycliste, Tour de France 2025, fait déjà beaucoup de bruit. Après l’avoir testé en avant-première, il est clair que cette année, les développeurs ont introduit plusieurs nouveautés, notamment une véritable révolution graphique. Mais derrière cette évolution visuelle impressionnante se cache également quelques lacunes qui pourraient freiner l’expérience globale.
Une avancée graphique significative grâce à Unreal Engine 5
La principale innovation réside dans l’utilisation de l’Unreal Engine 5, qui transforme radicalement l’aspect visuel du jeu. Les décors, tels que les routes, les arbres, les immeubles ou encore les sponsors, affichent un niveau de détail inédit. La météo et la gestion de la lumière évoluent également, rendant chaque étape plus immersive et réaliste. La fluidité du gameplay s’en trouve améliorée, et l’on ressent une véritable sensation d’immersion, essentielle pour captiver le joueur. De plus, les chargements sont plus rapides, et aucun problème de crash lié à ces nouveaux graphismes n’a été constaté lors de nos essais, ce qui est une excellente nouvelle.
Une continuité dans certains aspects du gameplay
Malgré cette révolution visuelle, certains éléments du jeu restent inchangés. La phase d’avant-course sur la ligne de départ ne connaît pas de modifications notables, tout comme l’animation des coureurs ou la modélisation faciale, qui reste assez sommaire. Les attaques, les défaillances ou les célébrations n’ont pas été retravaillées, ce qui peut décevoir ceux qui attendaient une évolution plus marquée dans la gestion tactique ou la diversité des animations. Ce point noir souligne que, malgré la nouvelle technologie, le cœur du gameplay n’a pas encore été totalement repensé.
Une gestion de l’énergie modernisée
Une des principales nouveautés concerne le mécanisme de ravitaillement. Désormais, le joueur peut choisir entre deux types de gels : l’Energel, pour une énergie durable, ou le Turbogel, qui permet d’attaquer sans consommer d’endurance. Ce système offre une nouvelle dimension stratégique, à condition de bien utiliser ces jokers pour optimiser ses performances lors des étapes cruciales. La gestion de l’énergie devient ainsi plus fine et plus tactique, ce qui est un point positif pour ceux qui aiment élaborer des stratégies de course.
Modes de jeu enrichis et campagne immersive
Le mode Mon Tour constitue une véritable nouveauté appréciable. Il permet désormais de créer des parties en ligne, de défier ses amis ou de jouer seul en contrôlant une équipe. La personnalisation est poussée, avec la possibilité de choisir le type d’étape, sa longueur ou encore les conditions météorologiques. Pour les amateurs de mode solo, une campagne narrative est proposée, où l’on suit la progression d’un coureur fictif à travers des rivalités et des moments clés, avec pour objectif ultime la conquête du Maillot Jaune. Il est aussi possible de participer à d’autres classiques, comme la Flèche Wallonne, pour varier les plaisirs.
Un gameplay qui manque encore de finesse
Malheureusement, malgré ces avancées, le gameplay ne connaît pas de révolution spectaculaire. La prise en main du coureur reste parfois rigide, avec des contacts peu réalistes et des chutes difficiles à comprendre. La rigidité dans les mouvements, malgré la nouvelle technologie graphique, est encore présente. Cependant, l’intelligence artificielle a été améliorée, offrant une gestion tactique plus fine, que ce soit dans les échappées ou lors des poursuites dans le peloton.
Un effet flou désagréable en descente
Un problème spécifique à la version PS5 concerne l’effet flou lors des descentes, qui n’a pas été désactivable via les réglages vidéo. Lorsqu’on pousse le jeu à fond dans ces sections, cet effet peut devenir gênant, provoquant des soucis de trajectoire et même des maux de tête. Les changements de caméra pour regarder derrière soi accentuent ce problème, même si, en pratique, il reste moins dérangeant que la vue en descente, où il faut toujours regarder devant, n’est-ce pas ?
Une petite touche d’humour avec le nom d’un coureur
Un détail amusant mais frustrant concerne le nom de certains coureurs. Le double champion olympique de Paris 2024, le Belge, est toujours surnommé « Evenepoet » dans le jeu, au lieu de son nom officiel « Evenepoel ». Si cela peut faire sourire, cela pose un léger problème pour ceux qui recherchent une immersion totale dans la réalité sportive.
Une évolution prometteuse mais encore perfectible
Ce Tour de France 2025 s’avère être un très bon jeu d’arcade pour les fans de cyclisme et de la célèbre course. Si vous n’avez pas encore craqué ces dernières années, c’est probablement le meilleur épisode de la série à ce jour. La refonte graphique, notamment grâce à Unreal Engine 5, offre un rendu visuel nettement supérieur. Néanmoins, la rigidité des animations, l’absence de modélisation faciale plus précise et le manque de nouveautés dans la gestion des coureurs restent des points à améliorer. Si le jeu veut véritablement évoluer vers une simulation sportive plus réaliste, il faudra faire vite, car la concurrence ne cesse de progresser.









