Une entrée en matière difficile pour l’Italie dans les qualifications pour la Coupe du Monde 2026
Après une défaite sévère en Norvège vendredi dernier (3-0), la sélection italienne entame ses campagnes de qualification pour la Coupe du Monde 2026 dans des conditions particulièrement critiques. Ce revers inattendu a provoqué une réaction immédiate de la fédération italienne de football, qui a décidé de se séparer rapidement de son entraîneur, Luciano Spalletti, à peine un match après le coup d’envoi de ces éliminatoires.
La décision de la fédération italienne face à une débâcle
Ce dimanche, Luciano Spalletti a annoncé qu’il quitterait ses fonctions de sélectionneur de l’équipe nationale italienne après le prochain match contre la Moldavie, prévu lundi à Reggio d’Émilie. La lourde défaite en Norvège a été le catalyseur de cette décision, la fédération italienne craignant de manquer une troisième Coupe du Monde consécutive, après celles de 2018 et 2022.
Le technicien de 66 ans a exprimé sa déception lors d’une conférence de presse tenue la veille du dernier match, précisant qu’il continuerait à diriger l’équipe pour cette rencontre décisive, avant de résilier son contrat. « Je n’avais pas prévu de démissionner, mais la décision a été prise. Je souhaite avant tout servir l’équipe nationale et préparer l’avenir », a-t-il déclaré, le visage marqué par la tension.
Un bilan inquiétant pour Spalletti
Le bilan de Luciano Spalletti à la tête de la Nazionale est l’un des plus faibles du XXIe siècle. En 23 rencontres, il n’a enregistré que 11 victoires, ce qui représente un taux de succès d’à peine 47,83 %. Cette performance le place parmi les entraîneurs ayant obtenu les résultats les plus décevants depuis 2000, seul Cesare Prandelli, avec 41,07 %, ayant fait pire sur cette période.
Ce contexte difficile intervient après une année 2024 marquée par une élimination précoce en huitièmes de finale de l’Euro face à la Suisse, puis une défaite contre la France au Parc des Princes, qui laissait espérer un renouveau pour la sélection italienne. Cependant, la débâcle en Norvège a rapidement anéanti ces espoirs.
Les enjeux et la succession envisagée
Le prochain match face à la Moldavie, lundi soir, sera sans doute le dernier piloté par Luciano Spalletti. Son départ intervient dans un contexte où la fédération italienne, sous la direction de Gabriele Gravina, avait initialement défendu le travail de l’entraîneur, soulignant ses qualités humaines et sa volonté de faire progresser la sélection.
Les discussions sur sa succession sont déjà en cours, avec une attention particulière portée à Claudio Ranieri, âgé de 73 ans. Ancien entraîneur de renom, notamment à la tête de l’AS Rome et de plusieurs grands clubs italiens, Ranieri pourrait bien être le prochain à prendre les rênes de la Nazionale. Sa récente sortie de retraite pour relancer l’AS Rome et son expérience dans le championnat italien en font un candidat crédible pour relever la sélection transalpine.
En parallèle, d’autres noms comme Stefano Pioli, actuel entraîneur de l’AC Milan, sont également évoqués pour assurer la relève, dans l’espoir de redonner à l’Italie sa place parmi les grandes nations du football mondial.









