Un cauchemar sonore qui a duré 20 jours dans le quartier de La Bocca à Cannes
Pendant près de trois semaines, les habitants du quartier de La Bocca à Cannes ont vécu un véritable calvaire à cause d’une alarme persistante, inaudible à l’origine et impossible à localiser. Ce vacarme incessant, qui a retenti jour et nuit sans interruption, a profondément perturbé la vie quotidienne des résidents, créant une ambiance insupportable et anxiogène.
Une nuisance sonore indétectable et sans solution
Selon les témoignages recueillis, cette sirène mystérieuse a rythmé chaque instant de la vie dans le secteur, sans que personne ne parvienne à en déterminer la source. Malgré de nombreux efforts, comme des appels répétés à la police, des alertes à la mairie ou encore des passages réguliers de la police municipale, l’origine du bruit est restée introuvable. « On a signalé le problème tous les jours, mais rien n’y faisait. On avait l’impression que ça n’allait jamais s’arrêter », confie un habitant soulagé de voir enfin cette situation absurde prendre fin.
Une propagation du son qui complique la tâche des autorités
Le son se diffusait dans tout le quartier, amplifié par la configuration des immeubles, ce qui rendait la localisation encore plus difficile pour les forces de l’ordre. Selon plusieurs témoignages, l’intensité de la nuisance variait selon les rues et même selon l’étage où l’on se trouvait. « Parfois, c’était plus supportable à certains endroits, mais globalement, c’était un vrai enfer », explique un résident à nos confrères de Nice-Matin.
Le bruit de la circulation en journée atténuait peu cette nuisance, mais dès la tombée de la nuit, il devenait impossible d’y échapper. Certains habitants ont dû recourir à des bouchons d’oreilles, d’autres n’arrivaient même plus à suivre une série ou un film à la télévision. « Ça me minait le moral, je n’entendais plus que ça, c’était obsessionnel », déplore une résidente.
Le mystère demeure malgré la fin du cauchemar
Depuis le lundi 2 juin, le calme semble être revenu dans le quartier, mais le mystère entourant cette alarme persistante reste entier. Même lors de la panne d’électricité qui a touché tout le département le 24 mai, la sirène n’a pas cessé de hurler, renforçant l’angoisse des habitants. Cette situation laisse la communauté dans l’attente d’explications et dans la crainte qu’un tel incident ne se reproduise à l’avenir.








