Rugby : Paul Willemse participe à un Grenelle sur les commotions cérébrales

Rugby : Paul Willemse participe à un Grenelle sur les commotions cérébrales

Paul Willemse, joueur de rugby français, participe à un Grenelle pour sensibiliser aux risques et traitements des commotions cérébrales.

France

Paul Willemse, joueur de rugby français, s’engage dans un Grenelle sur les commotions cérébrales

Le deuxième ligne international français, Paul Willemse, a été invité à participer à un Grenelle consacré aux commotions cérébrales, organisé le mercredi 4 juin à Paris par le syndicat des joueurs de rugby professionnel, Provale. À 32 ans, le joueur du Stade français, qui a récemment suspendu sa carrière en raison de multiples traumatismes crâniens, souhaite sensibiliser le public et les acteurs du rugby à ces enjeux de santé.

Un parcours marqué par des blessures répétées

Depuis début avril, Willemse n’a plus disputé de match, après avoir subi une nouvelle commotion lors d’une rencontre contre le Stade français, alors qu’il évoluait avec son club de Montpellier. Cette dernière blessure constitue sa sixième en moins d’un an. Son dernier match remonte au 5 octobre dernier, après avoir été contraint de rester éloigné des terrains de début avril à fin septembre pour des raisons similaires. À travers son témoignage, il souhaite faire connaître l’impact de ces traumatismes sur la santé des joueurs de rugby professionnel.

Une initiative pour mieux comprendre et prévenir les commotions

Ce Grenelle rassemblera des spécialistes du domaine, qui évoqueront les différentes stratégies de prise en charge pour les sportifs victimes de commotions cérébrales. Outre le témoignage de Willemse, l’ancien footballeur Emmanuel Petit sera également présent pour partager son expérience. L’objectif est de faire mieux connaître cette problématique, souvent sous-estimée dans le monde du sport de haut niveau.

Le rugby face aux risques de commotions

Le rugby, comme d’autres disciplines telles que le football américain, la boxe ou le cyclisme, est régulièrement pointé du doigt pour ses risques en matière de traumatismes crâniens. Si des mesures ont été mises en place par des instances comme World Rugby, le sport continue de faire face à ces enjeux. Parmi les dispositifs adoptés, on trouve notamment des protocoles stricts permettant d’écarter définitivement un joueur en cas de suspicion de commotion. Par ailleurs, le port du protège-dents connecté, capable de détecter des chocs dangereux, s’est généralisé dans le rugby professionnel.

Les témoignages récents et la prise de conscience

Au début du mois d’avril, Sébastien Chabal, ancien joueur emblématique du XV de France, a évoqué ses problèmes de mémoire, probablement liés aux nombreuses commotions qu’il a subies durant sa carrière. Il a confié n’avoir « aucun souvenir d’une seule seconde d’un match de rugby » qu’il a disputé. Plus récemment, la troisième ligne de l’équipe de France féminine, Romane Ménager, a annoncé qu’elle serait absente du Mondial cet été en Angleterre, en raison d’une nouvelle commotion. Ces témoignages illustrent la nécessité d’une prise de conscience collective et d’une meilleure prévention dans le rugby professionnel.

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