Yannick Noah, fervent supporter de Loïs Boisson lors de Roland-Garros
Le tournoi de Roland-Garros a réservé une belle surprise cette année, avec la qualification inattendue de la jeune Française Loïs Boisson pour les quarts de finale. Un exploit qui a suscité une grande émotion dans le monde du tennis français, notamment auprès de l’ancien champion Yannick Noah, vainqueur du Grand Chelem en 1983.
Passant outre la solitude relative du court Philippe-Chatrier, derrière une vitre teintée, Yannick Noah a suivi avec passion les derniers instants du match opposant l’Américaine Jessica Pegula à la Dijonnaise, classée 361e mondiale et invitée par la fédération française pour cette édition. Lors de ces moments décisifs, le légendaire joueur a laissé transparaître toute l’intensité de ses émotions.
« Allez, puce ! » a-t-il lancé, encouragé par la détermination de la jeune joueuse. Dans une vidéo relayée par la fédération française, on le voit passer par toute une palette d’émotions : des cris, des gestes de soulagement, des moments d’angoisse. « Va le chercher », « À fond », pouvait-on entendre, alors que la tension montait sur le court. Yannick Noah, habituellement réservé, a marché, soufflé profondément, puis a trouvé refuge dans un bureau pour mieux vivre cette émotion.
Lorsque la qualification de Loïs Boisson a été confirmée, le soulagement et la joie ont éclaté : « Ouiiiiii ! Put… elle est allée le chercher », a-t-il crié, exprimant tout le plaisir d’un moment historique pour le tennis français. Cette victoire inattendue a redonné le sourire à tout un secteur, insufflant un nouvel espoir pour la suite du tournoi.
En quarts de finale, la dernière représentante française encore en lice affrontera la prodige russe Mirra Andreeva, âgée de 18 ans et classée 6e mondiale. Un nouveau défi pour la jeune joueuse qui continue d’écrire une page passionnante de l’histoire du tennis français à Roland-Garros.








