Crise de l’eau au Maroc - l’avocat accusé d’assécher les nappes

Crise de l’eau au Maroc : l’avocat accusé d’assécher les nappes

Un avocat marocain est accusé d’avoir contribué à l’épuisement des nappes phréatiques dans un contexte de sécheresse croissante.

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Le Maroc fait face à une crise majeure de sécheresse, exacerbée par une utilisation intensive des ressources en eau pour l’agriculture, notamment l’irrigation des cultures d’avocats. Une controverse grandissante entoure notamment un avocat local accusé d’avoir contribué à l’épuisement des nappes phréatiques dans cette région déjà vulnérable. La situation met en lumière les enjeux environnementaux liés à la gestion de l’eau dans un pays aride, où la demande pour l’agriculture intensive ne cesse de croître.

Un champ d’avocatiers près de Tiflet (Maroc), équipé d’un système d’irrigation au goutte-à-goutte et de brumisateurs, en avril 2025.

Une agriculture en plein essor dans un contexte de sécheresse

Les régions du Gharb, situées au nord-ouest du Maroc, connaissent une transformation radicale de leur paysage agricole. Autrefois dominé par la culture de vignobles, de légumes et de céréales, le territoire est aujourd’hui recouvert de vastes plantations d’avocatiers. Ces arbres, appréciés pour leur fruit précieux, nécessitent cependant une quantité importante d’eau pour prospérer, ce qui pose un défi majeur dans un pays confronté à une sécheresse persistante.

Les exploitations agricoles, souvent de grande taille, disposent de réseaux d’irrigation sophistiqués, comprenant des systèmes de goutte-à-goutte, des mégabassines et des brumisateurs en hauteur. Ces infrastructures illustrent l’effort considérable déployé pour maintenir la production dans un environnement aride, mais elles accentuent également la pression sur les nappes phréatiques déjà fragilisées.

Les enjeux environnementaux et la controverse autour de l’eau

La dépendance à l’irrigation intensive soulève des questions cruciales concernant la durabilité de l’exploitation des ressources en eau au Maroc. La région, riche en nappes phréatiques, voit ses réserves s’amenuiser à un rythme alarmant, mettant en danger l’équilibre écologique local.

Le rôle de l’avocat accusé dans cette crise est au cœur du débat. Selon les autorités, ses pratiques agricoles auraient contribué à l’épuisement des nappes, aggravant la sécheresse et compromettant l’approvisionnement futur en eau potable pour les populations locales. La controverse soulève un débat plus large sur la gestion de l’eau, la réglementation de l’irrigation, et la responsabilité des acteurs agricoles dans la préservation des ressources naturelles.

Les défis pour l’avenir de l’agriculture marocaine

Face à cette crise, le Maroc doit repenser ses stratégies agricoles pour concilier développement économique et préservation de l’environnement. La réduction de la consommation d’eau, l’adoption de techniques d’irrigation plus efficaces, et la diversification des cultures sont autant de pistes envisagées pour atténuer la pression sur les nappes phréatiques.

La question de l’usage durable de l’eau devient une priorité nationale, alors que la sécheresse continue de s’intensifier. La gestion responsable des ressources hydriques est essentielle pour assurer la sécurité alimentaire et la survie des écosystèmes locaux dans un contexte de changement climatique accru.

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source:https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/05/23/au-maroc-l-avocat-accuse-d-assecher-les-nappes-phreatiques_6607998_3212.html

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