Roland-Garros 2025 : Elsa Jacquemot et Loïs Boisson, révélations françaises
Ce samedi, deux jeunes talents du tennis français, Elsa Jacquemot et Loïs Boisson, se retrouvent face à face au troisième tour de Roland-Garros, une étape cruciale dans leur parcours professionnel. Toutes deux ont été invitées par les organisateurs du tournoi, bénéficiant ainsi d’une wild card, une opportunité précieuse souvent difficile à obtenir pour les joueuses en début de carrière.
Une invitation qui ouvre des portes
Obtenir une wild card pour un Grand Chelem comme Roland-Garros revient à décrocher un ticket d’or dans le monde du tennis. Ces invitations, souvent attribuées à des jeunes prometteurs ou à des joueuses en difficulté, permettent de participer directement au tableau principal, même si le classement ne le permet pas. Pour Elsa Jacquemot (138e mondiale) et Loïs Boisson (361e mondiale), cette chance a été l’occasion de briller sur la scène parisienne.

Des parcours impressionnants malgré les obstacles
Loïs Boisson, qui a connu une blessure au genou l’an passé, a su tirer parti de cette wild card pour atteindre le troisième tour, éliminant notamment la 22e joueuse mondiale, Elise Mertens. Elle explique : « J’avais besoin d’une invitation pour entrer dans le tableau final ou les qualifications, car mon classement ne me le permettait pas. Je voulais simplement donner le meilleur de moi-même pour honorer cette chance. »
De son côté, Elsa Jacquemot a également réalisé une belle performance en battant deux joueuses mieux classées qu’elle, ce qui confirme le potentiel des jeunes françaises. Elle confie : « Si je pense uniquement aux wild cards, au stress qu’elles impliquent, je ne serai pas bien sur le court. Je préfère me concentrer sur mon jeu et moi-même. »
Une compétition où la pression est accrue
Sur les neuf Françaises engagées dans le tableau principal, six ont été invitées par l’organisation. Ces wild cards, souvent attribuées à des joueuses en devenir ou à de jeunes espoirs, leur offrent une chance unique de se mesurer aux meilleures du circuit. Camille Pin, ancienne joueuse et consultante, souligne : « Ces invitations ne sont pas données au hasard. Elles sont destinées à permettre à ces joueuses de progresser rapidement et de gagner des points au classement WTA. »
Une lueur d’espoir pour le tennis féminin français
Si Elsa Jacquemot et Loïs Boisson ne parviennent pas encore à atteindre le top 100, leur parcours lors de cette édition pourrait redonner confiance aux organisateurs quant à la valeur des wild cards. Historiquement, très peu de joueurs ont remporté un Grand Chelem après une invitation directe, Goran Ivanisevic en 2001 à Wimbledon et Kim Clijsters en 2009 à l’US Open étant parmi les rares exceptions.
Ce bon parcours pourrait aussi contribuer à revitaliser le tennis féminin en France, souvent critiqué ces dernières années. Camille Pin conclut : « Voir ces jeunes prêtes à monter dans le top 50, c’est un signe positif. Il y a une nouvelle génération qui émerge, avec un vivier de joueuses prometteuses, et ces wild cards leur donnent la chance de s’illustrer. »
Une nouvelle ère pour le tennis français ?
Bien que la victoire ultime reste difficile à envisager, le fait que ces joueuses soient capables de se mesurer aux meilleures et de créer la surprise montre que le tennis féminin français est en pleine renaissance. Avec de telles performances, la confiance pourrait revenir, et peut-être, dans un avenir proche, voir une Française soulever le trophée Suzanne-Lenglen grâce à une wild card bien utilisée.
En somme, ces invitations ne sont pas seulement une opportunité pour Elsa Jacquemot et Loïs Boisson, mais aussi un symbole d’espoir pour tout le tennis féminin français, qui cherche à retrouver sa place sur la scène mondiale.








