Asfar Shamsi évoque la finale de 2006 et sa passion pour le foot

Asfar Shamsi évoque la finale de 2006 et sa passion pour le foot

Asfar Shamsi revient sur la finale de 2006, sa passion pour le foot et l'impact de cet événement dans sa musique et sa vie.

France

Asfar Shamsi revient sur la finale de 2006, un événement qui a profondément marqué sa vie et sa musique. À travers ses souvenirs, elle partage sa passion pour le football, ses émotions lors de cette Coupe du Monde et l’impact que cette période a eu sur sa créativité. Son récit dévoile aussi comment cette passion s’est intégrée dans son parcours artistique et personnel.

Les origines de la chanson _2006_ et sa genèse

Deux mois avant sa première interprétation sur Planète Rap, Youssef Swatt’s lui a proposé de l’inviter. Au début, rien n’était certain, mais une semaine avant l’émission, la confirmation est tombée. À ce moment-là, Asfar a cherché le bon son pour représenter cette période, mais son catalogue ne semblait pas adapté. Avec ses amis Louis et Jonas, ils se sont retrouvés au studio, et la partie football du morceau a pris forme. La phrase du refrain, notamment le mot « penalty », lui tournait en tête, ce qui a facilité la création. Après avoir finalisé la chanson, elle l’a envoyée à Youssef, qui était au Brésil pour le carnaval de Rio. Son retour positif lui a donné confiance, même si elle n’était pas sûre de l’impact immédiat.

Asfar Shamsi en studio lors de la création de la chanson

Le jour J, c’était la première fois qu’elle chantait à la radio, entourée d’un public dans le studio, notamment Fred Musa de Sky. La nervosité était présente, mais le public a apprécié. Elle se souvient avoir porté des Predator pour aller à l’école, fière de ses chaussures, car « quand t’es fier… tu n’as pas mal aux pieds ».

Une viralité inattendue et la force du message

Asfar ne cherche pas la viralité dans sa musique, mais la surprise a été totale lorsqu’elle a vu la réaction à la vidéo de Planète Rap. Son clip, posté un dimanche, a rapidement gagné en popularité, dépassant toutes ses attentes. Elle y a évoqué ses rêves de rap et de football, mêlant ses passions sans conscience particulière, laissant simplement couler l’encre. La chanson résonne chez beaucoup, car elle partage des références communes et une nostalgie pour 2006. Elle raconte aussi la solitude de cette période, regardant les matchs de la Coupe du Monde en solitaire, notamment la finale où elle a été profondément déçue après la barre de Trezeguet et la défaite de la France.

Le football dans sa vie, malgré une famille peu passionnée

Originaire de Strasbourg, Asfar a commencé à aimer le football dès l’âge de 5-6 ans. Elle passait ses étés chez ses cousins dans le Sud, où l’environnement était très masculin et axé sur le sport. Elle récupérait les maillots de ses cousins, jouait à FIFA ou PES, et s’entraînait dans le jardin avec des cages improvisées. Sa grand-mère lui achetait souvent des crampons, et elle se souvient avoir porté des Predator pour aller à l’école, fière de ses chaussures. Son niveau au football était élevé, elle a même été capitaine de sa classe en CM2, ce qui a suscité la surprise et parfois la moquerie des garçons.

Elle s’entraînait chez elle avec une balle remplie d’air, reproduisant des gestes techniques comme le sombrero, même si elle n’a jamais réussi certains tricks. Plus tard, sa croissance rapide l’a empêchée de continuer le sport, mais elle garde une passion intacte pour le ballon rond.

Ses premières expériences au stade et ses souvenirs

Elle a peu assisté à des matchs à la Meinau, mais ses premières expériences dans un stade ont été au Vélodrome avec ses cousins, lors d’un match OM contre Bastia ou Ajaccio. Elle se souvient de l’ambiance, de la passion qui y régnait, et de la voix mythique de Thierry Gilardi, qu’elle a intégrée dans le clip de sa chanson. La nostalgie de ces moments forts de sa jeunesse est palpable.

Le tournage du clip et la volonté de nostalgia

Le clip de « 2006 » a été tourné dans un bar PMU près de Nantes, dans une ambiance simple et authentique. L’idée était de créer un aspect documentaire, en évitant le cliché parisien. La réalisation voulait illustrer la France de cette époque, en insistant sur la dimension fédératrice du football. Lors du tournage, les figurants, souvent des habitués du bar, ont incarné avec sincérité l’esprit de cette période. Malgré quelques petits soucis de raccord, l’émotion et la spontanéité étaient au rendez-vous.

Les images évoquent la tension du match, avec des moments clés comme Zidane, Henry, le carton rouge ou le penalty. La voix de Thierry Gilardi, intégrée à la fin, renforce cette atmosphère mythique, associée à des souvenirs forts pour tous les fans de football.

Le souvenir du coup de tête de Zidane et ses répercussions

Revoir le geste de Zidane lors de cette finale a été une expérience forte pour Asfar. Elle ne l’avait pas revu depuis, et la révélation que l’arbitre n’avait pas vu le coup de tête, ni ses assistants, lui a semblé injuste. Elle se souvient de la phase de doute après l’incident, et de la voix de Gilardi évoquant la suspension de l’attaquant français. La déclaration de Zidane plus tard, expliquant que Materazzi l’avait insulté, l’a soulagée. Elle confie aussi avoir développé une haine durable envers Materazzi, qu’elle détesterait à vie.

Zidane lors de la finale de 2006

Ce moment reste gravé dans sa mémoire, symbole d’une injustice et d’émotions fortes. La finale de 2006, avec ses hauts et ses bas, a laissé une empreinte indélébile dans l’esprit de nombreux fans, y compris Asfar.

Ce que cette finale 2006 a représenté pour le football et la France

Pour Asfar, cette finale est bien plus qu’un simple match. C’est une véritable aventure collective, un moment où le football a su rassembler malgré la division du pays. Elle évoque la qualité de l’équipe française, le jeu spectaculaire, et la nostalgie des grands noms de cette époque : Zidane, Henry, Ribéry, Thuram. Elle se souvient aussi de ses collections de cartes Panini, qui symbolisaient son attachement à cette génération mythique. La défaite, bien que douloureuse, reste un symbole de passion, de rêve et de souvenirs forts pour toute une génération.

Une envie de continuer à parler de football à travers la musique ?

Asfar confie que, même si elle aime le rap, elle souhaite aussi montrer qu’elle peut faire autre chose, notamment en mêlant musique et football. Elle évoque ses références, comme Ben PLG, qui intègre souvent des éléments liés au ballon rond dans ses textes. Pour elle, ces références sont essentielles, car elles reflètent sa passion sincère pour le sport et la musique, deux univers qu’elle souhaite continuer à explorer et partager avec son public.

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source:https://www.sofoot.com/articles/asfar-shamsi-on-est-plein-a-avoir-partage-la-meme-tristesse-en-2006

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