Alors que la finale de la Ligue des Champions approche entre l’Inter Milan et le Paris Saint-Germain, les déclarations de certaines personnalités du football français ont suscité la controverse parmi les supporters de l’Olympique de Marseille. En particulier, les prises de position de Basile Boli et Zinedine Zidane en faveur du club parisien ont fortement divisé l’opinion publique, notamment chez les supporters marseillais. Face à cette situation, le journaliste Daniel Riolo a pris la parole pour défendre la passion et la rivalité qui animent le football français.
Les déclarations qui ont fait réagir la communauté footballistique
À l’aube de cette finale très attendue, Basile Boli et Zinedine Zidane ont exprimé leur soutien au PSG, ce qui a provoqué une vague de mécontentement chez certains supporters de l’OM. Ces déclarations, perçues comme un soutien évident au club de la capitale, ont été jugées en contradiction avec l’esprit de rivalité qui caractérise le football français. La réaction ne s’est pas fait attendre, notamment dans les médias où la polémique a pris de l’ampleur.
Voici une image illustrant cette tension :
Le point de vue de Daniel Riolo sur la rivalité footballistique
Daniel Riolo, journaliste de RMC, a pris la parole pour rappeler l’importance de la rivalité dans la culture du football français. Selon lui, il est tout à fait normal que les supporters de Marseille, Lyon ou Saint-Étienne ne soutiennent pas le PSG lors d’une finale, tout comme les supporters du FC Barcelone ne soutiennent pas le Real Madrid en finale. Pour Riolo, cette opposition fait partie intégrante de la passion et de l’ADN du football.
Il a déclaré : « Je pense que les supporters lyonnais, marseillais ou stéphanois ne vont absolument pas soutenir le PSG samedi et c’est absolument normal. Aucun supporter du Barça ne soutient le Real en finale. Tous mes cousins juventini sont à fond pour le PSG samedi soir tellement envisager que l’Inter remporte la Ligue des Champions leur tourne la tête. C’est la base du foot et ce qu’est la culture foot. »
Riolo insiste également sur la différence entre rivalité sportive et haine : « Ce n’est pas du clubisme primaire, ça, c’est quand tu n’es pas capable de voir les défauts de ton club. »
Une défense de la passion et de l’identité footballistique
Pour Riolo, la rivalité ne doit pas être perçue comme une haine ou une violence, mais comme une expression saine de l’attachement à son club. Il précise : « Certains pensent que dire : ‘je suis marseillais, je ne vais pas supporter le PSG’, c’est un pas vers la haine, mais ça n’a rien à voir avec l’extrémisme du supporter. C’est juste que ‘ce n’est pas ma maison’. On parle de club, pas de pays. »
Il ajoute que cette opposition fait partie intégrante de la culture footballistique : « Qu’on soit obligé de répéter la même chose à chaque fois… C’est normal. Il n’y a pas à trouver que ce n’est pas sportif, que c’est violent, que c’est haineux… ça n’a rien à voir. »










