Une célébration culturelle sous le signe du patriotisme
Une vitrine de la diversité culturelle et religieuse
Un contexte politique et social sous tension
Parmi les visiteurs, des Franco-Algériens engagés ont exprimé leurs opinions sur la situation diplomatique entre leur pays et la France. Djamel, 61 ans, a dénoncé la responsabilité de la France dans la construction du pays, critiquant les déclarations récentes de responsables politiques français sur l’Algérie. Il a notamment pointé du doigt le président Macron et le sénateur Retailleau, qu’il accuse d’avoir dépassé les limites avec leurs propos sur l’accord de 1968.
Son frère Kamel a évoqué la libération de militants comme Georges Abdallah, condamné à perpétuité pour ses actions en faveur de la Palestine, en soulignant l’injustice de leur détention. À la sortie du salon, une autre participante, Sofia, a dénoncé la menace que représenterait, selon elle, la mouvance frériste en France, tout en exprimant son mécontentement face à la perception d’une société qui, selon elle, ne cesse de critiquer les musulmans.
Ce climat de tension reflète la complexité des enjeux politiques et sociaux liés à la communauté franco-algérienne, qui continue de jouer un rôle actif dans le débat public et dans la préservation de ses identités.









